La vie d'un hybride n'a rien de facile. Enfin, MA vie n'a rien de facile. La famille Olson a toujours eu le don de se mettre dans le pétrin, surtout moi... Léonore Olson, la petite dernière. Bon, là petite dernière a quand même atteint 800 piges mai...
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Quelques jours étaient passés qu'un nouveau bal s'annonçait déjà. L'automne approchait à grands pas et l'école organisait un bal pour fêter ça, Caroline en était bien entendu aux commandes.
Léonore et les autres s'étaient reparlés mais avaient évité le sujet pour lequel ils s'étaient plus ou moins fâchés.
Elle n'avait pas revu et était décidé à ne plus revoir Klaus. Entre eux deux, c'était trop... trop flou. Ils n'arrivaient pas à cerner leur relation plutôt glauque et c'est pourquoi Léonore avait préféré l'éviter.
— NON ! J'avais dit dix-sept lanternes pas vingt ! gronda Caroline. Bon tant pis, le bal va commencer, viens on va se préparer aux toilettes !
Léonore acquiesça et suivi son amie jusqu'aux toilettes. L'hybride sortit de son sac une robe beige et une ceinture large noire. Elle attacha un bandana noir autour de son cou puis coiffa ses cheveux en deux tresses plaquées. Quant à Caroline, elle s'était vêtu d'une belle robe bleue où quelques strasses dorées étaient collées, ses cheveux formaient de jolies boucles. Une fois prêtes, elles se lancèrent un regard complice puis poussèrent la porte des toilettes en pouffant.
Le couloir qu'elles longèrent pour rejoindre la salle où se déroulait le bal était décoré avec pleins de fausses feuilles mortes et de lanternes orange accrochées aux casiers.
Caroline était sûrement celle avec qui Léonore s'entendait le mieux.
Lorsque les deux filles firent leurs entrées, la salle était déjà plutôt remplie et la musique fusait des différents haut-parleurs. Elles trépignaient d'impatience, puis, n'y tenant plus, elles foncèrent se déhancher au milieu de la piste.
Caroline et Léonore sautaient, dansaient, rigolaient, jusqu'à ce que la musique qui mettait de l'ambiance se fini laissant place à un slow.
Le vampire dansa avec Tyler alors que Léonore partit se mettre sur le côté en les regardant tendrement.
— Hey, ça va ? lui demanda Elena.
— Oui très bien et toi ?
La brune opina.
— Tu ne danses pas avec Stefan ?
Elena se mordit la lèvre.
— On s'est disputé.
— Oh, désolé.
Elle sourit gentiment.
— Ce n'est pas ta faute. Je vais aux toilettes, tu m'accompagnes ? questionna-t-elle.
— Ouais.
Léonore et Elena se dirigèrent alors aux toilettes. Alors que la jeune femme attendait son amie, un grincement résonna entre les murs. D'abord étonnée, Léonore fini par se persuader que ce n'était rien. Mais quand plusieurs secondes plus tard, le bruit se répéta, l'intrigue lui provoqua un froncement de sourcils. Elle n'eut pas le temps de s'interroger plus sur le pourquoi du comment puisqu'Elena sortit des toilettes à ce moment-là.
Elle lui sourit puis elles rejoignirent la fête. Caroline fonça vers Léonore.
— J'ai cru que tu étais partie ! Tu aurais pu me prévenir, bouda-t-elle.
— Tu avais l'air heureuse avec Tyler, je n'avais pas envie de vous déranger.
Caroline leva les yeux au ciel avant de l'enlacer.
— On va au buffet ? proposa l'hybride.
— Allez-y sans moi, je dois parler à Stefan, dit Elena avant de partir.
Léonore et Caroline partirent se nourrir au buffet quand un garçon vint les accoster.
— Bonsoir les filles, vous n'auriez pas vu une certaine Léonore par hasard ? demanda-t-il.
L'intéressée s'apprêtait à répondre quand son amie la devança :
— Qui la demande ?
Il les fixa.
— Je ne sais pas.
— Il a été hypnotisé, conclus Léonore.
Puis le garçon repartit aussi vite qu'il était venu. Le vampire plissa les yeux et Léonore fit de même. Bizarre, très bizarre...
— Ça, c'était louche, répliqua l'hybride en regardant le garçon s'éloigner au loin.
— Carrément.
Léonore haussa les épaules et versa du cocktail fruité dans son verre. Elle était venue pour s'amuser. La jeune femme leva son verre puis dit :
— Santé !
Caroline et elle trinquèrent à leur bonheur et à leur amitié. Léonore vida son verre d'une traite sous le regard ahuri de son amie qui n'en était qu'à la moitié du sien. Le vampire l'applaudit en rigolant.
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