La vie d'un hybride n'a rien de facile. Enfin, MA vie n'a rien de facile. La famille Olson a toujours eu le don de se mettre dans le pétrin, surtout moi... Léonore Olson, la petite dernière. Bon, là petite dernière a quand même atteint 800 piges mai...
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— J'ai un fou furieux à mes trousses.
— Pourquoi exactement ?
— Peut-être parce que je l'ai giflé... ?
Stefan, Damon, Elena, Bonnie et Caroline s'exclamèrent :
— Tu as quoi ?!
— Et tu es encore en vie ? rajouta Caroline. Il y'a un truc, c'est obligé. Que s'est-il passé avant et après cet évènement phénoménal ?
— Eh bien, il m'a postillonné dessus, je le lui ai fait remarquer, il n'a pas apprécié alors il a dit qu'il était fort et puissant et que je n'étais qu'une faible humaine. Alors j'ai laissé mes yeux prendre leur couleur originelle et je l'ai giflé de toutes mes forces et là je lui ai demandé : Et ma claque, elle était puissante ?
Ils étaient tous abasourdis. Seuls Caroline et Damon se tordaient de rire. Je souris.
— Toi je t'adore, me lança le vampire aux cheveux noirs.
J'eus un rictus amusé.
— Sinon, comment fait-on, cette maison est au nom d'un vampire non ?
— Oui, répondit Stefan.
Je soufflai, et un problème, un ! Comme si je n'en avais pas assez. Non mais sérieusement, la vie s'acharne sur moi, là ? Je vais finir par croire que je suis maudite.
— Bon, pour te changer les idées, je t'annonce que les Lockwood organise une fête ce soir, annonça Caroline toute souriante.
— Tu n'aurais pas un penchant pour Tyler, toi ? la taquina Bonnie.
Caroline eut un rire gêné.
— Les Lockwood ? Donc les loups garous ?
Stefan acquiesça.
— Prions ensemble pour que Klaus n'y soit pas, rigolai-je.
Alors nous fermâmes les yeux pendant une minute où le silence était maître.
— Léonore ma chère, laisse-moi t'habiller ! s'exclama Caroline.
J'opinai du chef et nous partîmes chez elle. Elle fouilla son armoire puis se stoppa subitement hoquetant de surprise.
— C'est elle !
— Quoi ? De quoi tu parles ?
— L'élue !
Puis elle tourna sur elle-même et me montra une robe, souriant à pleine dents. C'était une robe tout simplement magnifique, doré et bleu électrique s'entremêlaient sur le tissu et les épaules dénudées donnaient un charme indéniable. Elle s'arrêtait à mes pieds. Sous les ordres de Caroline, je partis l'essayer dans la salle de bain et revint en me tripotant les mains.
