La vie d'un hybride n'a rien de facile. Enfin, MA vie n'a rien de facile. La famille Olson a toujours eu le don de se mettre dans le pétrin, surtout moi... Léonore Olson, la petite dernière. Bon, là petite dernière a quand même atteint 800 piges mai...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
— Hum, dis-moi Stefan... Comment on détombe amoureux de quelqu'un ?
Le brun leva la tête vers moi les sourcils froncés.
— Tu ne peux pas. Être amoureux, c'est comme... c'est comme un vieux chewing-gum qui refuse de partir. Et plus il vieillit, plus il devient dur. Ce que je veux dire par là, c'est que plus tu renies tes sentiments, plus ils se renforcent.
J'acquiesçai, faisant passer ses paroles en boucle dans ma tête. Il n'avait pas tout à fait tort. Même pas tort du tout.
— Pourquoi ? demanda-t-il.
Je regardai le plafond.
— Oh, pour rien...
Très convaincant tout ça, dites-moi !
Ces temps-ci, lorsque mon esprit divaguait vers Klaus, il avait tendance à ne s'embrouiller rien qu'en se remémorant son visage. Mes pensées partaient loin quand il s'agissait de... lui. Sans parler du bal qui devait avoir lieu demain soir ! Et bien sûr, il fallait que les Mickaelson se disent que les bals, ça manquait. Franchement, cette ville devrait être spécialisée en bal.
La veille, Caroline avait déclaré que nous devions nous acheter des robes sublimes pour le bal ! Si je me souvenais bien, elle devait venir me chercher dans un petit quart d'heure.
Damon fit irruption dans la pièce, se versa un verre de bourbon et partit s'asseoir à côté de moi.
— Blondie vient te chercher bientôt ? On en a marre de toi, là.
— Oh, je meurs de rire Damon ! Et pour répondre à ta question, tu seras bientôt débarrassé de moi, ne t'inquiète pas pour ça.
Il me décrocha un petit sourire en coin et s'en alla. Je n'eus pas le temps de m'attarder sur son cas, car une tête blonde apparut dans mon champ de vision, un sourire aux lèvres.
— C'est l'heure ! s'écria Caroline, toute excitée.
Je me levai en souriant et ce fut ainsi que nous allâmes dévaliser les magasins.
— Je ne sais pas toi, mais moi, ça m'a fait un bien fou cette séance de shopping.
— Et comment. Je suis super contente de ma robe, en passant, la tienne est sublime avec ses volants translucides !
Caroline eut un rictus amusé.
— J'ai oublié de te dire que le rouge te va à merveille Léonore.
— Pff, on en parle de toi et le bleu royal ? C'est juste parfait.
Je m'affalai sur son lit baldaquin en fixant le plafond. Mon amie me rejoignit rapidement, elle aussi épuisée par cette superbe journée. Il faut dire que ça avait été éprouvant pour du shopping.
