La vie d'un hybride n'a rien de facile. Enfin, MA vie n'a rien de facile. La famille Olson a toujours eu le don de se mettre dans le pétrin, surtout moi... Léonore Olson, la petite dernière. Bon, là petite dernière a quand même atteint 800 piges mai...
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Léonore ne s'était jamais autant amusée en l'espace de trois quarts d'heure. La fête battait son plein, tout le monde dansait, sans aucune exception. Elle souriait tellement qu'elle en avait mal aux joues. Lorsque Caroline tourna la tête vers elle, elle poussa un petit cri :
— Oh, c'est trop chou ! Tu as des fossettes !
Léonore sourit malicieusement, et alors qu'elle s'apprêtait à répliquer, elle vit le même garçon qui la cherchait, quinze minutes auparavant.
— Je reviens.
— Bah, où tu vas ? demanda Caroline.
L'hybride ne répondit pas et partit à la rencontre du jeune homme. Mais plus elle s'approchait, plus il s'éloignait. Léonore commença à se questionner. Il était peut-être encore sous hypnose, le suivre alors qu'il était à sa recherche n'était pas très judicieux mais tant pis, la curiosité l'emporta.
— Hé, toi ! l'appela-t-elle.
Il ne réagit pas, trop occupé à marcher. Si ça se trouvait, elle fonçait tête baissée dans un piège mais tant qu'elle n'aura pas les réponses à ses questions, elle ne ferait pas marche arrière. Léonore devait juste se montrer plus maligne.
Réponses,réponses,oùêtes-vous... ?
Léonore commença à se lasser lorsque le jeune homme se tourna brusquement vers la cage d'escalier. Non, juste à côté, dans un autre couloir, celui qui menait à la cafétéria. Il accéléra et s'arrêta subitement en face des portes à double-battants de la cafétéria.
La jeune femme eut un mauvais pressentiment, alors quand le jeune homme entra, elle ne fit pas de même et se contenta d'observer la scène à travers l'embrasure de la porte.
Le garçon hypnotisé se stoppa au milieu de la pièce. Des bruits de pas retentirent et quelqu'un s'arrêta en face de lui. Léonore retint un hoquet de stupeur en reconnaissant cet homme.
C'était lui. C'était Klaus. C'était donc lui qui la cherchait...
— Alors ? demanda-t-il au garçon.
— Je ne l'ai pas trouvée.
Klaus grogna quelque chose puis hypnotisa le garçon pour qu'il oublie et qu'il s'en aille. Léonore se déplaça derrière une rangée de casier pour ne pas se faire repérer. Le jeune homme passa devant elle sans la voir puis elle le perdit de vue lorsqu'il tourna dans un autre couloir.
Léonore attendit suffisamment longtemps pour déclarer la Cafétéria vide et sûre. Elle sortit de sa cachette et se dirigea jusqu'aux portes à double-battants. Manque de chance, elle fonça dans quelqu'un.
— Mais merde quoi ! Tu ne pouvais pas être quelqu'un d'autre ? s'écria Léonore.
— Laisse-moi réfléchir, non, répondit Klaus d'un ton moqueur.
