Coup de foudre à la mosquée

Partie 10 - L'homme propose et Dieu dispose

L'homme proposé et Dieu dispose

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Nasser : Farah dépêche-toi on va rater l'avion
Moi : Oui j'arrive, vient prendre les valises
Nasser : Oui j'arrive, t'as rajouté quoi encore
Moi : Mais rien
Lui : Menteuse
Moi : Bon j'ai juste rajouté deux jilbeb
Lui : Mais pour faire quoi ??
Moi : Qu'est-ce que l'on fait avec un jilbeb ?
Lui : Tu deviens folle je crois
Moi : Non mais c'est toi tu poses des questions pas très intelligentes
Lui : Okay Farah, c'est bon t'es prête ?
Moi : Oui allez on y va
*Je passe la porte quand il m'interpelle*
Lui : Op, op, op mon bisou (en me montrant sa joue)
Moi : Mouak même si tu ne le mérites pas.
Lui : Ouai c'est ça allez ton frère est la

Direction l'aéroport pour aller au Qatar chez ma belle famille

**FLASH BACK**

Pendant trois semaines c'était la routine je travaillais, Nasser avais trouvé un travail dans une entreprise pas trop loin de la maison, on ne travaillait pas les vendredis. Je donnais toujours des cours à la mosquée et lui des conférences.
On mangeait tous les vendredis soirs chez Yemma comme d'habitude. Rien de bien intéressant. On se rapprochait un peu plus chaque jour, des sentiments naissaient, je n'arrivais pas vraiment à les comprendre, c'était une première pour moi même si je commençais à comprendre ce qu'ils signifiaient.
Peut-être que j'avais peur de me les avouer, l'être humain a souvent peur de l'inconnu.
On parlait beaucoup ensemble, on se racontait nos journées, je lui racontais les histoires avec mes bébés à la crèche.

Nasser : Arrête de voler les bébés des autres, attend d'avoir les tiens.
Moi : C'est plus fort que moi je les aime tous ces enfants
Nasser : Je vois ça sinon tu veux combien d'enfants ??
Moi : *Rougissant* heu ben 5 In Sha Allah mais c'est quoi le rapport ?
Lui : Quoi 5 mais tu es folle. Il n'y a pas de rapport je veux juste te connaitre plus
Moi : *Toujours aussi rouge* Ah d'accord. Mais heu ce n'est pas toi qui va souffrir et te déformer.
Nasser : C'est vrai que ...
Moi : Et toi t'en veux combien ?
Nasser : J'en voulais 4 mais si t'en veux 5 ça ne me dérange pas

Haaaaan je vais mourir de honte. N'est-il pas mignon franchement.
Enfin voilà on était assez proche, de bons amis ou plus encore. C'est ce que j'espérais intérieurement et Lui aussi incha'Allah

Un vendredi après le jumua nous avons rejoint ma famille chez Yemma pour le couscous habituel. Nous discutions a table quand un sujet, enfin LE sujet que je craignais tant est arrivé :

Yemma : alors weldi, benthi à quand les enfants incha'Allah

Une fois de plus je me suis mise à rougir et ai baissé les yeux. Ça me faisait un peu mal de penser aux enfants je l'avoue. M'occupant à longueur de journée avec les enfants, plusieurs fois j'ai rêvassé de ma future vie conjugale avec mes enfants. La vie conjugale je l'ai eu pas entièrement certes mais je l'ai el hamdoulillah mais les enfants les aurai-je un jour ? Allah ou alim (Allah est meilleur connaisseur) mais je l'espère en tout cas incha'Allah.

A la suite de mes pensées j'ai relevé la tête pour confronter le regard de Nasser. J'ai pu apercevoir une lueur dans ses yeux soubhan'Allah pense-t-il à la même chose que moi ? J'attendais que ce soit lui qui réponde à ma mère et il a dû le comprendre car quelques secondes plus tard il a pris la parole :

Nasser: incha'Allah bientôt khalti, nous en voulons comme tout jeune couple mais seul Allah est contrôleur de nos vies, le bébé arrivera au bon moment sûrement

Ya Allah je l'aime cet homme.
Oui oui vous avez bien lu je l'aime j'en suis sûre et certaine surtout après la réponse qu'il vient de donner je suis persuadée qu'il est l'homme de ma vie. El hamdoulillah Allah a mis un homme bon sur mon chemin tbarkallah