Partie 20 - Pour le meilleur et pour le pire

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Pour le meilleur et pour le pire

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Je commençais petit à petit à ouvrir les yeux. Je me sentais épuisée et un court instant j'avais oublié ou je me trouvais. Mais je me suis ensuite souvenu de tout. Je venais de sortir d'une biopsie. Maintenant il ne me restait juste à prier pour que je n'ai rien de très grave incha'Allah.

***Dans la peau de Nasser***

Je suis la assis devant la porte d'opération. J'attends j'attends je perds patience. Aucune infirmière n'est venue me voir pour m'informer de la situation. Ça fait maintenant deux heures que j'attends. Ça me rend fou de ne rien savoir mais je prie Allah pour que ma femme aille mieux incha'Allah.

J'étais encore une fois dans mes pensées, je pensais bien évidement à ma femme. Ma Farah.

... : M. K*****

C'était le médecin qui opérait Farah

Moi: docteur alors comment va ma femme ?

Docteur : elle va bien ne vous en faites pas. Elle est un peu fatiguée ce qui est tout à fait normal on lui a donné de la morphine quand même. Par ailleurs l'opération s'est très bien passée il ne vous reste plus qu'à attendre les analyses.

Moi : merci docteur et elle pourra sortir quand ?

Docteur: tout dépendra des résultats des analyses monsieur. Mais apriori elle ne sortira pas avant une semaine.

Moi: mhh d'accord docteur merci encore une fois

Docteur: il n'y a pas de quoi

J'ai attendu une demi-heure avant qu'on amène Farah. On l'installa dans une chambre. Elle avait l'air fatiguée mon amour. Ses yeux étaient fermés. Je lui ai caressé les cheveux et le visage et lui ai déposé des baisers sur son front, son nez et sa bouche.

***Dans la peau de Farah***

J'ai ouvert mes yeux grâce aux baisers de mon mari. Mon Nasser. Ça va faire un peu loveuse mais j'assume. Sa présence me donne la force de continuer. Je l'aime tellement cet homme. Si on m'avait dit que je serai tombée aussi amoureuse d'un homme, de mon mari un jour j'aurai ris bien fort. Mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. Je suis consciente de mes sentiments envers cette merveille d'Allah qui m'appartient el hamdoulillah.

Je l'ai vu me sourire, il se trouvé penché au-dessus de moi. Je n'ai pu m'empêcher de lui déposer un léger bisou sur le nez. Ce qui l'a fait rire. Il m'a ensuite regardé une bonne minute. Puis s'en est suivie une multitude de baisers aussi doux les uns que les autres.

Il s'est arrêté lorsque le bruit de la porte s'est retentit.

Il s'est relevé et s'est mis à côté de mon lit. C'était ma Yemma suivie de toute ma famille.

Yemma: benthi tu vas bien ?

Moi: ça va el hamdoulillah mama ne t'inquiète pas (et je leur ai adressé un large sourire)

Ils m'ont chacun enlacé. Et nous avons ainsi discuté jusqu'à l'arrivée du médecin.

Lui: euh bonjour, je voudrai parler seul à seul avec madame K***** s'il vous plaît.

Ils sont tous sorti sauf Nasser.

Nasser: moi je reste

Docteur: d'accord monsieur K******

Docteur : alors voilà madame, nous avons eu vos résultats

À ce moment-là, j'ai pris une grande respiration. J'avais peur de la suite. Nasser me tenait la main. Il était autant angoissé que moi.

Coup de foudre à la mosquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant