13 Décembre : A kind of magic

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A kind of magic le deuxième écrit par @mimolette12
J'ai un peu d'avance aujourd'hui car j'ai plus que 1% de batterie 😂 Bonne lecture 📖

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Il était une fois un grand pays magique, où vivaient de nombreuses créatures enchantées, deux contrées que tout opposaient.
Dans cet immense étendue se trouvait deux royaumes ennemis qui faisaient leur possible pour ne pas interagir entre eux. Depuis la grande guerre qui avait duré cent ans et avait fait d'innombrables victimes dans les deux camps, ils avaient passé une sorte de traité de paix.
La seule condition pour que cette paix perdure était qu'aucun des habitants d'un des royaumes ne devaient fouler le sol de l'autre royaume y compris leur souverain.
D'un cote il y avait un royaume enchanté, blanc et lumineux parsemé de vert par quelques endroits,le pays de la lumière. Il était couvert de neige et de grands sapins. Dans les petits villages régnaient la joie, le bonheur et l'euphorie des habitants qui étaient tous de petits elfes souriants. Le roi de ce paisible univers prônait l'amour, le partage et les présents.
L'autre royaume était son total opposé, une immense étendue désertique sombre vide de tout, le pays de l'ombre. Les habitants de ce domaine, des Gobelins affreux et méprisables, vivaient dans la peur les uns des autres et dans une atmosphère glaciale et lugubre. Le malheur et l'égoïsme étaient les maîtres mot de ce royaume.
A la frontière de ces deux royaumes existait une immense forêt avec en son centre une clairière où aucun des deux rois n'était le maître des lieux car un être magique y avait établi sa maison des siècles auparavant. Ce lieu était neutre et ne devait se soumettre à aucune autorité.
C'est en ce lieu que se déroulait les rencontres entre ces deux rois. Et ce soir était l'un de ces soirs. Ils avaient attendu la tombée de la nuit pour se rendre en secret chacun de leur côté en ce lieu. Isterion maître de la forêt, grand elfe légendaire devait assisté à l'échange entre les deux rois afin que tout se déroule suivant les règles. Celui ci ne prêtait guère une grande attention à ces deux hommes qui palabraient depuis longtemps lorsqu'une énorme dispute éclata entre l'homme vêtu de rouge et l'autre homme vêtu de noir.
-Je détruirais ton si précieux noël et je m'emparerai du pôle nord quand le temps sera venu et tu ne pourras rien y faire.
-Je ne te laisserai jamais agir de la sorte. J'ai eu vent de tes vils plans Croque Mitaine et je saurai t'arrêter par n'importe quel moyen.
-Tu ne sais pas de quoi je suis capable pour arriver à mes fins. Tu ne sais rien de moi, Santa Claus. Rien. Je ne suis pas comme mes prédécesseurs, tu ne m'effraies pas.
Isterion tapa du poing sur la table afin que les deux ennemis se taisent. Il mit alors un terme à la rencontre en renvoyant ces deux rois chez eux. Ils ne voulaient plus les voir tant qu'ils n'auraient pas résolu leurs différents.
Cent vingt trois ans plus tard, dans un quartier populaire de Londres.
Un jeune homme travaillait dans un salon de thé, il aidait ses parents à qui appartenait cet établissement depuis qu'il avait fini ses études au lycée. Il n'avait pas souhaité continuer d'étudier et avait décidé de soulager sa famille dans l'entreprise. Il savait que ses parents étaient reconnaissants
de ce qu'il faisait pour eux. Ils lui montraient à chaque fois qu'ils le pouvaient que ce soit par des gestes affectifs ou bien de nature financière.
Il connaissait bien l'histoire de sa venue dans cette famille car ses parents ne lui avaient jamais caché qu'ils l'avaient recueilli alors qu'il n'était âgé que d'un jour. Sa mère qui s'était réfugiée, sentant les contractions arrivées, dans la petite boutique du couple, leur avait demandé de s'occuper et d'élever son fils, alors que celle ci n'ayant plus de force rendait l'âme après son accouchement qui avait été difficile. Le jeune homme ne savait ni qui était sa mère, ni qui était son père. Les seuls héritages qu'il avait de ses parents étaient ses deux prénoms, Louis et William ainsi qu'une petite chaîne en argent avec un médaillon en forme de flocon de neige. Ses parents adoptifs lui avaient conté l'histoire en lui disant qu'il était pour eux le plus beau cadeau de noël que des parents pourraient vouloir. En effet leur fils était né un vingt quatre décembre.
Louis était de nature timide presqu'introverti, il aimait sa famille et son travail mais aspirait à partir loin de ce pays humide qu'est l'Angleterre et rêvait de voyages inattendus et de rencontrer l'amour, celui avec un grand A.
Il avait bien sûr eu quelques petits amis mais n'avait jamais ressentit ce petit plus que l'on est censé ressentir quand on trouve l'élu de son cœur, son âme sœur.
Un jour alors qu'il était de service au salon de thé, derrière son comptoir, la clochette de la porte retentit. Un jeune homme quasiment du même âge que lui, un peu plus grand que lui, brun aux cheveux bouclés fit son entrée et se dirigea vers le comptoir. Un sourire ravageur aux lèvres, des yeux émeraudes étincelants avec une lueur intrigante et un charme qui ferait se damner n'importe quel être.
Il s'était approché du châtain qui commençait à sentir les battements de son cœur s'accélérer et ses joues rosir sous l'intensité verdoyante des iris de son vis à vis. Et c'est en entendant sa voix pour la première fois qu'il sentit une chair de poule envahir tout son corps, son estomac se tordre et son âme appelée par cet autre âme.
Ce client particulier venait chaque jours, aux mêmes heures depuis presqu'une année maintenant et commandait la même chose, un thé à la framboise avec un cupcake ou parfois un cookie. Et chaque jour Louis sentait ses joues rougir, son cœur s'accélérer et les papillons s'agiter dans son ventre à la vue de ce si beau garçon.
Un immense sourire s'accrocha au visage du vendeur quand le client s'adressa à lui en ce jour:
- Bonjour, bel homme. Voilà l'innocence, voilà la perfection, voilà la beauté dans celle du corps. Voilà celui que j'aime, que je sers et que je prie. L'amour divin est dans une de ses caresses, et je vois le ciel dans ses yeux bleus.
- Bonjour à toi aussi Harry. Et veux tu arrêter de dire des choses embarrassantes comme ça. Imagine qu'un client t'entende? Et de qui est cette magnifique citation je te prie?
- Je ne dis que la pure vérité mon aimé. Tu es magnifique et le monde doit le savoir, non attend pas tout le monde, sinon quelqu'un pourrait te voler à moi. Et la citation, mon amour, est de Georges Sand.
Dit il en m'offrant une splendide révérence.
- Tu es irrécupérable. Qu'est ce que je te sers aujourd'hui?

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