Résumé : Le Colonel Samantha Carter arrive sur Atlantis afin de débuter sa mission de commandement, mais elle tombe rapidement malade...
Difficile décision
« Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler, et voir, et croire, et boire, danser, crier, manger, nager, bondir, désobéir, j'ai pas fini, j'ai pas fini, voler, chanter, partir, repartir, souffrir, aimer.
Je l'aime tant le temps qui reste. » Serge Reggiani, Le temps qui reste
Cela faisait déjà quinze jours que Samantha Carter était arrivée sur Atlantis. Tout se passait bien et la jeune femme avait rapidement pris ses marques au sein de la cité.
La veille, elle avait accompagné le Colonel Sheppard et son équipe sur une planète voisine et elle avait apprécié de retrouver le temps de quelques heures un travail de terrain plutôt que de bureau. Malheureusement, il semblait que cette petite escapade n'avait pas été sans conséquence : après s'être endormie avec une migraine, Sam s'était retrouvé à vomir toute la nuit. Elle savait pourtant qu'il y avait toujours un risque à goûter la nourriture extraterrestre, mais l'équipe du Colonel était habituée à cette planète, ses habitants étant des marchands réguliers pour la cité. Elle n'avait donc eu aucune crainte à goûter le plat local... grossière erreur qu'elle ne referait plus !
En se levant le matin, sa tête lui tourna légèrement. Sa nuit blanche n'allait pas être d'une grande aide pour travailler toute la journée et elle savait d'avance qu'elle allait devoir se faire un peu violence. Son estomac n'avait plus l'air de vouloir régurgiter quoi que ce soit et elle se dit qu'un petit déjeuner léger l'aiderait à reprendre quelques forces avant le briefing de la matinée. Seulement, une fois devant son bol, la motivation n'était plus vraiment là et elle ne put avaler quoique ce soit, sentant que son estomac protestait déjà à la vue d'aliments.
« Bon, eh bien, je suppose qu'on réessayera au déjeuner, » pensa-t-elle en se levant et en partant de la salle.
Elle rejoignit rapidement la salle de briefing où McKay était déjà occupé avec énormément de paperasse devant lui.
— Sam ! Vous êtes en avance aussi à ce que je vois. Impatiente de découvrir mes calculs j'en suis sûr ! s'exclama le scientifique.
— Absolument, répondit Sam avec un air faussement enjoué.
Plusieurs minutes s'écoulèrent, et John, Teyla et Zelenka entrèrent dans la pièce. Rapidement, McKay commença sa présentation et tous l'écoutèrent. Sam se concentrait autant qu'elle le pouvait, mais elle avait très chaud et se demanda comment diable une telle chaleur était possible dans cette pièce. Elle commença à suer un peu et prit sa feuille de note afin de s'éventer avec. John lui jeta un regard interrogateur ainsi que Teyla, mais elle décida de ne pas relever. On ne l'y reprendrait plus à manger local, elle le jurait ! McKay continuait de parler, et dix minutes plus tard il finit par s'interrompre, regardant Sam.
— Vous allez bien ? demanda-t-il.
— Oui, poursuivez, répondit-elle dans un souffle qu'elle trouva elle-même un peu court.
— Vous êtes bien pâle pour quelqu'un qui doit aller bien, Colonel, dit John.
— J'ai juste un peu chaud, répondit Sam.
— Vous avez des suées, vous devriez peut-être aller à l'infirmerie ? proposa Teyla.
— Ne vous en faites pas, j'ai simplement passé une mauvaise nuit, la nourriture locale ne m'a pas réussi, répliqua-t-elle en soufflant un peu afin de calmer son estomac capricieux.
