The Winter Orphan - MARVEL

Chapitre 41 : Passage secret

Le lendemain.

Sibérie, Orphelinat de l'Hiver.

15h48.

Lorsque nous sommes arrivés à destination, j'ai posé le Quinjet au même endroit que Steve l'autre fois. Tony a ramené son armure qu'il garde en sentinelle auprès de nous, alors que nous nous dirigeons vers la porte d'entrée de l'Orphelinat. Tony lève les yeux sur la demeure.

« Cet endroit fou la trouille.

- C'est la glace qui te fait dire ça ?

- Non, c'est l'architecture. On dirait un manoir de vampire dans ces foutues séries pour adolescentes à la recherche de l'amour éternel.

- Hum... c'est vrai tien, je n'y avais pas pensé. »

Je pénètre à l'intérieur, regardant rapidement autour de moi. Mon regard divague sur le salon alors que quelque chose résonne dans ma tête.

« Tu nous as tués. »

Je grimace, chose que Tony remarque immédiatement. Il pose sa main sur mon épaule et se met face à moi.

« Tout va bien ?

- Oui, c'est juste... ce foutu cauchemar généré par Wanda. Revenir ici, ça me rappelle que c'est moi qui ai causé la mort de mes amis, et ça me rappelle la voix de Max dans mon cauchemar.

- Il te disait quoi ?

- Il me reprochait de les avoir tués, et d'avoir trahi la confiance qu'il avait en moi.

- Tu sais que tu ne l'as pas fait exprès, beauté.

- Oui, je le sais, mais ça n'efface pas sa voix. »

Je détourne le regard vers la bâtisse et je croise les bras.

« Bon, d'après-toi. Où est-ce qu'on pourrait cacher des choses qu'on ne veut absolument pas que les enfants trouvent ?

- Dans un endroit en hauteur, ou dans un endroit flippant. En tout cas, loin du placard à bonbon et du réfrigérateur.

- La cave, proposais-je.

- Il y a une cave, ici ?

- Pourquoi, tu as peur, conserve ? »

Il me tape sur l'épaule en roulant des yeux et me suis jusque la porte de la cave. Je l'ouvre mais Tony m'empêche de passer la première.

« Friday, descends pour nous s'il te plait.

- Oui, monsieur. »

L'armure de Tony contrôlée par Friday descend les escaliers pendant que je regarde le milliardaire avec un sourcil haussé.

« Tu sais qu'il ne peut pas y avoir de danger ? Personne ne vient ici, et seules quelques araignées doivent être là pour nous accueillir.

- On ne sait jamais.

- Je ne détecte aucune présence, nous dit Friday.

- Alors, tu vois ? »

Je descends les escaliers et j'allume ma lampe torche pour y voir plus clair. Tony appuie sur l'interrupteur de la pièce, mais sans aucun succès. Ça m'aurait étonnée qu'il y ait encore de l'électricité dans le bâtiment. On se sépare pour traverser le sous-sol lugubre et sans vie. Je passe sous une arche et je regarde autour de moi. Je sursaute légèrement en voyant une chaise métallique et quelqu'un assis dessus. Un petit garçon qui saigne de partout, les cheveux emmêlés à la crasse, la sueur et son sang.