Psychopathe

Lucide

«Mais tu as été pris à ton propre jeu... »

Ils m'ont violé.

Ils m'ont violé.

Ils m'ont violé.

Ils m'ont violé.

Ils m'ont violé.

J'ai parfaitement le droit de prendre cette arme.

J'ai parfaitement le droit de me défendre dans ce monde où Justice doit être faite par soi-même.

Je dois répondre, me venger de ce qu'ils m'ont fait subir. 

J'ai été souillé, sali. J'ai le droit.

J'avais doucement toqué à la porte de la salle. L'élève innocent qui avait ouvert se retrouva bien vite avec un fusil avec sur la tempe.

Ils m'ont violé. 

Je l'avais brusquement poussé à l'intérieur puis était rentré, avant de fermer doucement la porte.

«Mr.Kim, qu'est-ce que vous- »

Elle s'était tut lorsque j'avais rechargé mon fusil et l'avais visé.

«La ferme. Tous. Vos gueules. Un seul cri et je vous bute tous.

-Taehyung... m'appela ChoMin. »

Ils m'ont violé.

«ChoMin, je ne te ferais aucun mal mais je ne peux pas te laisser sortir. Va au fond de la classe s'il te plaît.

-Taehyung, ce n'est pas toi qui-

-ChoMin !»

Elle m'avait regardé, les larmes aux yeux avant de se réfugier au fond de la salle, se recroquevillant sur elle même.

«On va passer de longues heures ensemble. Vous allez m'écouter attentivement. »

Ils m'ont violé. 

1 HEURE

«Je vais demander à Kim Namjoon de se mettre sur la table n°dix-neuf.»

Il s'était lentement dirigé vers la petite table, s'asseyant en prenant soin de ne faire aucun bruits.

«Parfait. Park Rosé va se mettre sur la table n°vingt. »

Elle avait étouffé un sanglot en entendant son nom ce qui m'avait particulièrement irrité.

«Et arrête de chialer. j'avais soupiré en voyant son visage effrayé. Cheong Erell... Mi coréenne mi européenne, n'est-ce pas ?»

Elle avait doucement hoché la tête en se relevant, attendant patiemment que je la place.

«Je suis désolé qu'on se rencontre ainsi. Tu peux me voir comme un monstre, c'est pas grave. Table n°vingt-et-un. »

Comme les autres, elles s'étaient assises en silence. Il restait six places de libre, comme je l'avais prévu. C'était parfait.

«ChoMin, tu peux t'asseoir à la place n°vingt-deux. Comme tu veux. »

Elle avait simplement acquiescer et s'était assise en me lançant un regard plein de haine.