Chapitre 7
Mberry avait aussitôt pris ses clés et son fils pour retourner chez ses parents. Sa mère écarquilla ses yeux en la voyant de nouveau chez eux : qu’est ce qu’il se passe mberry Faye ?????
Mberry : ….
Maman soda : ay mberry Faye, dis-moi ce qu’il y a. qu’est ce qu’on t’a dit ?
Elle se tourna vers sa mère, l’air d’avoir perdu quelque chose de chere : la fille de aicha est décédée. Ibou vient de me l’annoncer.
Maman soda : oh mon dieu, de quoi tu parles ? C’est rapide hein ? C’est arrivé quand ?
Mberry : …
Elle ne répondait pas. Entendant les cris de sa femme, son père entra dans le salon : qu’est ce qu’il se passe ici ?
Maman soda : badou la fille d’Ibrahima viens de décéder.
Mberry se tourna brusquement vers son père qui s’approcha d’elle : je te l’avais dit mberry…
Mberry : je fais quoi papa ?
Rentre chez toi, et attend que ton mari te rappelle. Quoi qu’il puisse se passer, tu m’appelle avant de faire quoi que ce soit. (Il se tourna vers sa femme) et toi soda arrête de lui faire faire ces bêtises-là. Tu sais qu’elle a emmené cette femme à l’hôpital, maintenant toute la famille dira qu’elle en est pour quelque chose.
Maman soda : ay badou, arrête d’être comme ça. Je te signale que tu es un imam et que tu dois etre l'exemple parfait de droiture er de tolérance. Qui pourra penser une chose pareille de mberry ? Hein ???
Papa badou : hey soda c'est pas a toi de m'apprendre comment me comprter. Je suis imam certes mais je ne suis pas pour autant dupe. ça se voit que tu ne connais pas les affres de la polygamie. Mberry, attend ici. Je vais demander à bouna de t’’accompagner et de passer des jours avec toi puisqu’il ne fou rien à longueur de journée.
Elle acquiesça, la tête un peu ailleurs. Au fond d’elle, elle n’arrivait même pas à réagir correctement. Oui, elle était juste l’ombre d’elle-même, incapable de comprendre ce qu’il venait de se passer. Si seulement elle pouvait retourner le temps, se disait-elle. Si seulement, elle avait été un peu plus intelligente que cela, elle ne l’aurait jamais emmené à l’hôpital.
Pendant ce temps-là, aicha immergeait petit à petit de son sommeil. Ibou avait préféré être la quand elle se réveillera. Et malheureusement, ce moment qu’il redoutait arriva… elle murmura : ibou, c’est quoi cette tête ?
Il se leva brusquement et se dirigea vers elle. La chambre était vide…
Elle désigna le lit à côté d’elle : où est la femme qui a accouché en même temps que moi ?
Ibou : elle a été emmenée dans une autre chambre. En maternité.
Aicha sourit : tu es fatigué ? Ou es notre fille ? Tu l’a vu ? Moi je ne l’ai pas encore vu…
Voyant que son mari ne réagissait pas, le sourire fatigué d’aicha se figea : ibou, qu’est ce qu’il se passe ? Répond moi…
Ibou : mon amour je….
Elle l’interrompit : pourquoi tu bégaie soudain ??? Hein ???? Mais qu’est ce qu’il y a bon sang…
Ibou : on a perdu notre fille. Elle est décédée 1h après sa naissance…
Aicha avait l’air de n’avoir pas bien entendu. Oui elle n’avait pas bien compris ce que son mari avait dit. Elle ne pouvait pas perdre son bébé comme ça.
