Chapitre 10
Mberry se dirigea en colère dans sa chambre et entama de prendre une douche rapide. Elle était tellement en colère qu’elle n’arrivait même pas à s’apercevoir qu’elle était en train de pleurer ;
Qu’est ce qui se passait avec Ibou au point qu’il se comporte de la sorte. Elle avait juste envie d’une chose, revenir en arrière et accélérer ce divorce une bonne fois pour toute, se disait elle dans cet accès de colère.
Elle prit son téléphone et allait composer le numéro de sa mère quand elle se rendit compte qu’elle était surement couchée. Elle voulait cependant entendre la voix de son fils pour ne pas craquer, mais elle décida de laisser tomber. Babacar ne pleurait jamais quand il y avait sa grand-mère avec lui, sauf quand il avait besoin de quelque chose. Et si maman soda n’avait pas appelé jusque-là, c’est que tout allait bien.
Elle se coucha mais pris la peine de tout fermer tout en sachant qu’Ibou avait ses clés. Elle décida de s’endormir sur le coup, trop fatigué pour se morfondre.
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Elle avait donc passé une nuit des plus agitée. Elle s’était certes endormie, mais elle n’était pas parvenue à oublier ce que son mari venait de faire. Fréquentait-il toujours cette Yacine, s’était demandé mberry entre deux coups de sommeil. Mais elle se décida à ne pas y penser et malheureusement pour elle, elle fut complètement réveillée à 2h du matin.
La maison était très calme, et Ibou n’était toujours pas rentré. Elle commençait à avoir mal au cœur, mais en même temps, elle commençait à se faire du souci. Elle voulait l’appeler, elle voulait savoir s’il allait bien, mais elle se ravisa de le faire. Après tout, il ne l’a pas respecté et elle ne comptait pas se rabaisser de la sorte.
Mais son cœur battait la chamade et elle ne tenait plus sur place. Elle se leva et se dirigea dans la cuisine pour manger. Elle était donc assise autour de la table à manger, et dégustait le plat qu’elle avait fait quelques heures plus tôt.
Elle soupira et se demandait pour la énième fois ou pouvait se trouver son mari quand soudain, elle entendit des pas dans la cours. Bien sûr, c’était lui, mais mberry ne bougea pas le petit doigt, elle était tellement en colère qu’elle ne voulait même pas le voir.
Elle termina vite ce qu’elle mangeait et s’était levée pour se diriger de nouveau dans la chambre quand elle le croisa sur les escaliers. Sans un seul mot, elle monta puis se blottit tout contre la couverture.
Elle le sentit entrain de faire des vas et viens inutiles dans la chambre. Mberry elle fit semblant de dormir, et quand elle le sentit s’allonger doucement a coté d’elle, elle ne bougea toujours pas. Toute les lampes étaient éteintes et leur souffle se faisait entendre à travers la nuit noire.
Ibou : mberry ?
Elle ne répondit pas. Il savait qu’elle ne dormait pas, il en était sur et certain. Mais mberry avait préféré ne pas lui répondre elle avait trop mal pour parler avec lui. Mai il insista : on doit parler mberry.
Elle se leva brusquement et prit son oreiller puis sortit de la chambre et se dirigea au salon. Elle s’allongea sur le canapé dans l’espoir de fermer l’œil. Mais tout était contre elle en dirait. Car non, elle n’arrivait pas à dormir, elle ne pouvait rien faire d’autre qu’avoir mal, mal à cause de la réaction inexpliquée d’Ibou.
Elle se blottit tout contre elle, incapable retenir cette larme qui lui coulait aux joues. Elle les essuya furtivement et au même moment les lampes du salon s’allumèrent. Ibou se tenait en face d’elle. Elle le regarda furtivement mais ne vit rien d’autre que de la désolation mais pas de remord dans ses yeux. Elle baissa la tête et se mit en quête de dormir…
