𝑳𝒂 𝒑𝒖𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆̀𝒈𝒆. |Réécriture|

.O9.

Lundi matin, Édouard me dépose devant le portail du collège et je salue le portier comme chaque matin. J'arrive dans mon bâtiment en passant par la classe d'Elsa et comme d'habitude elle était assise sur le balcon avec Caesar à côté d'elle, toujours entrain de faire le bg cet enfant. D'ailleurs, depuis samedi nous ne nous sommes pas parlés, ainsi qu'avec ma tante. Elle est allée me prendre quelques affaires chez moi et je vais passer une semaine chez elle, en attendant que ma mère rentre en France.

Erwan n'a pas l'air de vouloir me parler pour l'instant, vu qu'il n'essaye pas de m'arrêter ou de m'aborder quand je viens à leurs niveau. Je salue Elsa, papote quelques minutes avec elle, puis je rentre dans ma salle. Caesar n'a même pas posé l'oeil une seconde sur moi.

12h 20

On vient de finir les cours du matin et là nous sommes en grande pause. À peine je sors de la classe F-N vient poser sa main autour de mon cou comme si de rien était, je n'ai pas compris. Je me suis retournée pour me rassurer que Caesar n'est pas aux alentours et RAS, il n'est pas là

F-N - ma petite poupée

- oui ? |confuse|

F-N - ça va ?

- oui oui

F-N - tu allais où maintenant ?

- nul part

F-N - on part alors à la cantine ?

- pour ?

F-N - y'a tes potes là bas, on part manger

- tu ne m'en veux plus ?

F-N - non non, est ce que je suis un enfant pour me fâcher éternellement ?

- donc tu étais un enfant quand tu m'as embrassé jeudi et m'a menacé ?

F-N - non non, c'était un moment d'égarement, j'étais en colère. Et en plus tu m'as menti

- je ne t'ai pas menti F-N, tu ne m'as jamais demandé si je suis en couple ou pas, et nous ne nous sommes jamais rien dis de concret

F-N - fin' d'accord si tu le dis. Sinon ça va ?

- oui et toi ?

F-N - la fille que j'aime m'a collé un râteau mais à part ça tout va bien

- okayy |ne voulant pas approfondir|

On entre dans la cantine et concentrée dans la conversation je n'avais pas constaté qu'on allait droit vers la table où étaient assis Caesar et sa bande et Franck-Nicolas a profité pour passer sa main autour de ma taille.

À peine on arrive à leur table, je suis accueillie par le regard méprisant d'Erwan, tous leurs regards étaient focalisés sur moi d'ailleurs.

Franck-Nicolas retire son bras pour me tirer une chaise afin que je m'asseye. Si vous pouviez imaginer à quel point je le maudis à cet instant, il fait tout exprès .

"Je te prends un plat?" me demande t-il en descendant à mon niveau. Je lui offre une réponse négative avec toute la froideur possible. Il se tire également une chaise à côté de moi et s'assied. L'atmosphère est devenue très tendue et c'est Jason qui essaie de détendre en lançant des blagues qui semblent amuser la "galerie".