𝑳𝒂 𝒑𝒖𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆̀𝒈𝒆. |Réécriture|

.13.

Mercredi, 25 Novembre

On vient de sonner la petite pause de 10h, je sors de mon cours de chimie et je me dirige directement en terminale A, dans la salle d'Elsa. Depuis ce matin je n'ai vu aucun d'entre eux. J'entre au même moment que Hyvaelle. Je lui laisse le passage et elle passe devant moi. Elle salue tout le monde sauf Erwan et s'assied à côté de Paul-Armel.

Moi je viens et je dis un faible bonjour auquel tout le monde répond. Je vais faire un bisou sur la joue à Caesar et je suis surprise qu'il me tende même la joue.

- ça va ?

Erwan- oui.

Ça m'aurait étonné s'il était plus ouvert que ça. Erwan adore les problèmes cpp. Je m'assieds sur Jason et Érine entre. Elle prend Erwan par le bras et ils s'éloignent unpeu de nous.

Jason- je veux te parler le soir Belibi. Tu peux venir chez moi après les cours ?

- oui mais je peux seulement venir vers 13h30 vu que je dois gérer les ways pour le club danse

Jason- ah... D'accord. Sans soucis, je t'attends seulement.

Erwan revient et se rassied. Il m'ignore toujours.

Elsa- mais ekie Defeko tu as eu quoi à la lèvre ?

Kévin- en vrai hein, Belibi pourquoi tu fais ça à mon frère ?

Elsa- vous êtes toujours là entrain de faire les problèmes après vous partez vous manger les lèvres jusqu'à ça laisse les séquelles

Je regarde bien sa lèvre et vois qu'il s'agit bien d'un baiser qui s'est mal passé. Et c'est impossible que ce soit moi qui ai fait ça. Mais je préfère ne rien dire, je ne suis sûre de rien. Il peut s'être cogné ou a reçu un coup. Il n'était plus serein, je le connais. Il essaye toujours de faire le je m'en fou mais Erwan n'est pas calme du tout. Je regarde Jason et il fuit mon regard.

Très bien.

On sonne la fin de la pause et chacun rentre dans sa salle.
Je vais m'asseoir et mes 2 copines me racontent leurs histoires.

Yvana- finalement j'ai eu des bails avec lui hein...

Corinne- je savais que ça ne pouvait pas manquer. Mais j'espère que ton nom ne va pas courir partout dans Douala après ça hein...

Yvana- eh pardon, eh pardon. Les gens de Douala ne m'influencent même pas

Corinne- c'est pour ça que moi je t'aime. Tout cas on s'en fou. Je fais mes choses, que je suive mon nom dans la bouche d'un enfant un jour, il va pas me dire

- toi tu as fait quoi avec lui ?

Yvana- on a fom nor, quelle question !!

- toi et les hommes hein, tu me fatigues

Corinne et Yvana sont des grandes malades. Tu ne peux pas rester avec elles tu es fâché, jamais de la vie. Et ce qui me plaît c'est qu'elles sont tellement discrètes, elles ne cherchent pas à se faire voir bêtement. Toujours à deux, une amitié sans hypocrisie.