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Ne craignez pas la tristesse, elle est la trace éclatante que quelque chose de beau a existé.

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Lundi, 30 Novembre

Je suis dans la voiture avec ma tante en route pour l'école, elle vient justifier mes absences. Depuis mercredi soir je n'y suis plus partie, ma batterie était unpeu faible, j'avais besoin de souffler unpeu. Depuis Samedi également Mathys a emménagé chez moi pour mieux me surveiller. Je ne pars avec rien comme cahier car mon sac était chez Jason, je suppose et prie qu'il soit venu avec aujourd'hui.

Depuis mercredi je n'ai plus fait signe de vie, déjà que je n'avais aucun moyen pour faire signe. Je suis déprimée, j'arrive plus à manger et j'ai perdu du poids. J'ai des cernes, je vomis de temps en temps, et je suis à moitié muette. Mais faut que je me reprenne en main. Ce n'est pas la fin du monde, la vie ne s'arrête pas autour d'Erwan. Et de toutes façons avec lui le pire reste à venir, je ne sais pas ce qui m'attend au collège et je préfère ne pas y penser pour le moment.

J'ai la tête collée sur la vitre depuis le début du trajet, le regard vide, et je ne dis rien. Je vois les coups d'œil que Naomie me jette depuis mais je fais comme ci je vois pas. Elle se sent tellement mal, elle ne sait pas comment faire pour m'aider, de toute façon elle ne peut pas m'aider si elle ne sait pas ce qui s'est passé. Tout le week-end elle a essayé de me faire parler mais en vain, je reste silencieuse quand elle aborde le sujet.

Quand la voiture se gare devant le pmuc, je sors, je veux avancer mais ma tante me tient la main.

Tante Naomie- tu dois garder la tête haute, okay ?

Je hoche la tête

Tata Naomie- tu dois te montrer forte et courageuse mais tu dois également rester concentrée. N'oublie pas tes objectifs premiers. Tu me promets ?

Je hoche encore la tête et nous voilà qui entrons au collège.

¦¦¦

Après son entretien avec le père coordinateur et le surveillant général, elle rentre et je vais dans ma salle. J'arrive vers 11h et il y'a cours dans ma salle. Je frappe à la porte et tout le monde me regarde. Je présente mon billet d'entrée et je vais directement à ma place. Mes voisines ne m'adressent même pas la parole, elles qui aiment pourtant ma présence. Okay, ça commence bien. J'étais couchée sur le banc pendant tout le cours.

À la fin du cours, je sens une caresse sur le dos. Je me relève doucement et ce sont les deux têtes de mon duo préféré qui m'accueillent. Je leur fais un faible sourire pourtant elles elles me regardent avec de la peine é dans le regard.

Yvana- ça va ?

- ça va aller

Corinne- on peut te parler une seconde ? Ou plus tard ?

- non, maintenant ça va, ne vous inquiétez pas

Yvana- c'est mieux qu'on s'éloigne unpeu |se levant| parceque à Liberman même les bancs ont les oreilles

On se lève et on va vers la table du professeur parceque je veux pas sortir de la salle. J'ai vraiment pas envie qu'on me voit.

Corinnka qu'est ce qui s'est passé ? Qu'est ce qui n'a pas marché ?

- vous êtes déjà au courant ?

 𝑳𝒂 𝒑𝒖𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆̀𝒈𝒆. |Réécriture|Onde histórias criam vida. Descubra agora