𝑳𝒂 𝒑𝒖𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆̀𝒈𝒆. |Réécriture|

.16.(suite)

Je m'assieds à côté d'Ethan et en face d'Erwan. On commence à manger dans le silence. Fin' Ethan et Erwan parlent de basket, Kenza fait l'effort de suivre et commenter et moi je mange en silence. Puis le téléphone d'Erwan sonne et il demande à la personne à l'autre bout du fil, je crois son chauffeur de lui emmener la voiture ici, qu'il a des courses à faire.

Erwan- vous comptez passer toute la journée à la maison ?

Kenza- oui nor, sauf si vous voulez nous emmener ailleurs

Erwan- j'avais pensé qu'on pouvais aller à la piscine ? Ou ailleurs ? Je sais pas mais je reste pas à la maison en tout cas

Ethan- pareil gaah, manipulant son téléphone.

Kenza- Chez Kenza Bayegle, la seule maison où on prend le petit déjeuner à 13h moins. Nous sommes graves

Ethan- on prépare même quoi ici aujourd'hui ?

Kenza- l'okok mama, les bamileke ne connaissent pas ça.

Erwan- Ethan je vais frapper ta go hein, elle s'amuse

Kenza- eh pardon, je ment ? Vous connaissez seulement le taro sauce jaune😹

Erwan- Ethan parle lui

Ethan- non mais gah sérieux, moi je veux pas rester ici

Kenza- moi non plus

Erwan- tu en dis quoi Malika ?

Je garde la tête baissée et ne répond pas

Ethan- Malika tu viens à la piscine avec nous ?

- je n'ai pas les dos, je n'avais pas prévu faire de sortie

Erwan- je vais payer pour toi alors

- non, je ne veux pas

Ethan- je vais payer pour vous deux (Kenza et moi)

- non, ça va merci Ethan. Ne te dérange pas

Kenza- Malika je vais payer pour toi et on discute pas

Je garde une seconde de silence

- fin' okay

Ethan- donc quand c'est moi on refuse, mais quand c'est elle on accepte vite. Okayyy je vois le genre

Erwan- on va faire comment nor bro' regardons seulement

On fini de manger et je suis la première à me lever de table. Je retourne directement m'allonger dans la chambre de Kenza et quelques minutes après elle entre et s'allonge à côté de moi.

Kenza- ça va ?

- oui

Kenza- tu as un souci ?

- non, je t'ai déjà dit non

Kenza- ce que tu fais ne me plaît pas, vraiment pas. Vraiment pas. Si tu as un truc tu m'en parles, si tu veux pas m'en parler ne me fais donc pas les mines pour une raison que j'ignore. Et certainement qui ne me concerne pas