Jour 5 : Violence carcérale

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Un nouveau détenu, menotté fortement, ses veines ressortent. Il a un regard sombre et fermé, autant que la salle des gardiens de prison. Il me fait froid dans le dos, je ne veux en aucun cas savoir ce qu'il a pu faire avant d'être parmi nous.

Le gardien le fait entrer dans le cachot et l'enferme, normalement les gardiens détachent les détenus avant qu'ils ne rentrent, mais pas lui. *clac* le détenu "offre" ses poignets menottés pour en être détaché. *clic*

Il s'en va tout au fond. Je peux à peine le voir. Il m'a l'air bien mystérieux.

Les heures passent, un voisin qui est littéralement cinglé interpelle le nouveau : "Alors, on ne vient pas se faire prendre ? On ne connait pas la tradition de la maison ?"

Il n'en fallait pas plus pour lui faire sortir de ses gongs. Le nouveau se rapproche des barreaux, avec un regard glaçant, il devenait complètement fou à vouloir sortir de là, pour je cite "lui casser sa gueule et aller bien lui faire enculer de ses morts". Il a mis quelques minutes à faire casser le poignet du cachot et sort d'ici tel, un animal sauvage pour massacrer le malade sortie de son trou...

Le malade mental rigole à pleine gorge, fier d'avoir provoquer un danger public, au point de crier victoire. Il en rajoute une couche, lui disant "Vas y viens. Viens me péter la tronche, tu m'as l'air d'être tendu. Toute manière, tu m'as l'air trop faible pour arriver me rejoindre, tu n'as pas les burnes."

Ni une, ni deux, l'homme, fou furieux éclate le poignet d'un coup sec et saute sur le maboul de service, le plaquant par terre et lui frappant son visage de plein fouet. J'ai pu apercevoir du sang giclé, les coups s'entendent à des kilomètres à la ronde et les jambes du pauvre malade sont en train de gesticulées.

Au moment, où les gardiens sont venus voir ce qui était en train de se passer, le déséquilibré mental est mort. Le pire, est que ce fou furieux continuait à le cogner, alors que cela n'en valait plus la peine. Ils étaient six à le faire arrêter, il ne fallait pas moins, un énorme coup de massue sur sa tête pour le faire calmer. Enfin, l'assommer.

Ils l'ont porté, ramené dans une salle d'exclusion et l'ont enfermé à triple tour.

Fin du spectacle. Le fou devait être condamné à mort le lendemain, et il a préféré mourir sous les coups d'un tueur que de se faire pendre de la part de l'Etat, je pense.

Dernière visite pour une condamnée à mortWhere stories live. Discover now