Dernière visite pour une condamnée à mort

Jour 10: Agression sexuelle carcérale

Je ne sais pas quelle heure est-il ? Mais cela m'importe peu, je connais ma sentence et elle est définitive, juste je ne connais pas la date.

J'ai toujours peur de cet homme qui est du cachot en face de moi, il ne fait que me fixer sans fermer les yeux, enfin j'ai cette impression.

***

A cet instant, il vient de se lécher les lèvres, je me sens très génée. Il se rapproche des barreaux et me crie "Viens poser ton cul sur ma queue !". Mais il est fou ! Non, reste là où tu es, couchez Médor, me dis-je ceci dans mes pensées.

Le fait que je ne réagissais pas, cela l'énervait réellement et se met à redevenir fou, en tapant contre les barrières de son cachot.

En même temps, j'entends les rires de tous les détenus du même couloir que le notre, c'est terrifiant !

Encore une fois, sa force s'est décuplée et a réussis à casser sa porte une nouvelle fois. Il a couru à mon entrée et je me suis retrouvée tout au fond, apeurée, je criais à l'aide et je sanglotais en le priant de me laisser tranquille...

Mais comment faire raisonner un malade pareil... ? Bam bam bam sont les seuls sons que j'entends avec les "HAHAHAHAHA" et cela me torture au plus profond de mon âme.

Il a réussis à casser ma porte... Il entre en déboulant et me donne une gifle royale ! Je me défends comme je peux, mais je n'ai pas cette force comparée à lui... Il me coince contre le mur, il me met en levrette et tente de baisser le bas... Je me débats comme je peux, il me dit de fermer ma gueule et de me laisser aller que cela passera comme du beurre.

Pitié, Dieu, aidez-moi je ne mérite pas.

***

Au moment, où il allait réussir à me prendre par derrière, les gardes ont débarqué et ont assommé le violeur. Ouf, sauvé !

Les gardes ramassent le corps, l'un d'eux me regarde mal et me sort comme si j'étais un chien "En même temps, c'est bien mérité, vu ton cas !".

Non, je ne mérite pas autant d'injures... Je ne le pense pas...