Jour 6: Deuxième coup de bâton

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L'heure de la promenade a sonné, tel un chien nous devons sortir accompagné d'un de ces connard de gardien.

M. Sans Nom, je le nomme ainsi, tape le baston contre les barreaux pour que nous soyons prêts à sortir, il faut que soyons debout, le dos droit, le buste à l'avant et nos pieds collés tels des petits soldats de plomb.

L'un de l'équipe me choisit, puisque je suis une foire à leurs yeux et donc chacun leur tour vient me voir pour me faire réagir, et il s'écrie "Eh la gonzesse viens ! Je dois te faire prendre de l'air ! Et dépêche toi !"

Ça pu le sexisme, non ?! Pas le choix, cela fait partie de mon quotidien en tant que détenue.

Il m'ouvre la porte et je sors en le suivant. Il me demande marcher devant lui, j'obéis avant de me prendre un énième coup de baston. Nous marchons tout le long du couloir et d'un coup, il me pince mes fesses trop brusquement en rajoutant un "Tu aimes ça mon cœur ?".

Cela m'a mis hors de moi que j'ai sautée sur lui pour sauver le peu de dignité qu'il ne me restait en moi... Je le cognais contre le mur et me mets à l'étrangler, j'avais la rage. Le garde se met à convulser et le renfort est venu à sa rescousse, ils nous séparent, l'un d'eux m'a giflé, un autre m'a donné une patate à mon menton, puis quelqu'un m'a fait un coup de pied à mon coccyx et me retrouve donc au sol, bien mal-en-point.

Tous prennent le plaisir de me donner des coups de pieds le long de mon corps, et d'autres me fouetter jusqu'au sang, et je protégeais mon visage et mon ventre du mieux que je ne pouvais...

J'aimerais également mourir, là, maintenant de la part d'un des codétenu...

Dernière visite pour une condamnée à mortWhere stories live. Discover now