Jour 16: Le jour du procés

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Flash back: Le 16 mars, à 20h, face au juge et un public intolérant, en présence de mes proches humiliés sans que personne ne le sache.

"Camille Delarue, condamné à mort pour perversion et détournement de mineurs. Avant que vous ne soyez enfermé, Monsieur Delarue, avez-vous quelque chose à rajouter ?"

Je suis nerveuse, je regarde la foule en délire, je vois ma petite famille se trouvant au fond du Tribunal, je réponds:

"J'étais, je suis et je resterai une femme et même après ma mort. Je n'en veux pas à ma petite Luna, j'espère que la Justice en fera autant à ces abrutis de collégiens, ou alors ils auront la liberté non méritée. Justice à deux sous ahah. Je souhaite mourir cachée, je ne veux en aucun cas que cela soit un spectacle pour ces vautours, car voir une transsexuelle pendue est bien plus amusant que de voir un pédophile se faire pendre par les couilles. *une personne de la foule saute sur elle pour l'étrangler en lui disant crève Satan, crève. Ils se sont faits séparer* Voilà, j'ai honte pour mes enfants qu'ils puissent vivre dans un monde aussi hypocrite que le nôtre, qu'ils soient obligés de mentir pour faire croire qu'ils ont des parents normaux et à ma femme de vivre une "double vie" pour paraître être une famille parfaite. *je regarde le juge* J'en ai fini Monsieur le Juge."

Le policier me fait sortir, la foule excitée, certains me touchent, d'autres m'insultent et d'autres me crachent dessus et le reste ne disait rien, ceux qui me connaissaient me voyait avec un air abasourdie et baissaient les yeux de honte pour moi.

Je suis dehors, c'est la dernière fois que je verrais l'éclat du soleil pour de vrai...

Dernière visite pour une condamnée à mortحيث تعيش القصص. اكتشف الآن