Jour 13: Deuxièmes souvenirs de mon adolescence

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Il est vrai, j'arrivais bien à séduire les filles du lycée et pourtant je suis une arnaque niveau critère de beauté. Le fait de ne pas être soi même les succombaient sous mon charme !

Mais celle qui m'avait fait réaliser ce qu'était l'Amour avec un grand A et ce qu'est aimé sincèrement est tout simplement Magdalena qui est justement la femme de ma vie, avec qui je suis depuis toutes ces années !

Nous nous connaissions depuis la petite enfance mais on ne s'appréciait pas du tout, elle m'énervait en tant que petite fille modèle et je l'agaçait en tant que Brutus. Aussi, elle est d'une classe aisée, loin d'être mon cas, donc il y avait de ces préjugés tout ça pour de l'argent, c'est d'un ridicule... !

Finalement, au lycée, nous avions bien grandi, pris en maturité et nous avions appris à faire plus ample connaissance et ainsi à apprendre que réciproquement nous étions jalouses de l'une de l'autre !

Je l'enviais d'avoir tout le monde à ses pieds, d'être la première de la classe et d'avoir la capacité à rester calme face aux insultes. De son côté, elle m'enviait d'être drôle, de pouvoir jouer aussi bien la comédie et de dire haut ce que les gens pensaient tout bas.

Au fil des semaines, nous devenions inséparables et un soir, nous nous étions embrassées, la plus belle soirée de ma vie !

Un jour, elle m'avait posé cette question fatale "Dis-moi Camille, avoue tu ne t'es jamais considéré comme étant un garçon, non ?". Je devenais rouge comme une tomate, comment elle a pu savoir que je me suis toujours vue comme étant une fille/femme ?

-Comment tu le sais ?

-Quand tu jouais des rôles de femmes, petit, tu étais rayonnant et épanouie. Maintenant, enfin depuis le collège, tu joues des rôles d'hommes, tu as cette mine plus triste et à être moins à l'aise.

-Oui, je me vois et je me sens comme une femme.

-J'aurais préféré avoir tort... Je ne pensais pas pouvoir rencontrer quelqu'un d'aussi différent, au point de tomber amoureuse, mais j'aime cette femme qui est en toi et je ne pourrais jamais la retirer !

-Après, je comprends que tu ne puisses plus vouloir me voir, tu veuilles m'humilier, c'est quand même monstrueux de ce que je suis réellement.

-Au contraire ! Je t'aime pour ce que tu es et ce que tu vaux ! Cela ne change rien en ta personnalité, juste que je ne saurais réussir à t'écrire ou à te parler au féminin.

-De ce que j'ai pue voir, je sens et je suis sûre que tu pourras y arriver, cela demandera du temps et surtout de faire attention.

-Tu as raison et je te préserverai pour toujours, mon amour.

-Je t'aime ma chérie, vraiment.

-Moi aussi, je t'aime.

Jamais je n'aurais cru avoir cette chance de sortir avec une femme pareille, avec un esprit aussi vif, ouvert et compréhensif. Elle est courageuse de m'avoir aimé et d'être avec moi jusqu'à présent...

Dernière visite pour une condamnée à mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant