À la recherche de Davy Jones

chapitre 7: l'objectif

Cela faisait un bon petit bout de temps que j'étais sur le Hollandais Vollant. Et un petit bout de temps que je cherchais cette fichu clé sensé déverrouiller le coffre de Davy Jones, mais je ne l'avais trouvé nulle part! Je m'étais même introduite dans la cabine du capitaine pour la trouver mais rien... Alors que je réfléchissais à où pouvais se trouver cette clé tout en regardant de temps en temps la partie de dés qui se jouait entre deux marins j'entendis William Turner dire le truc le plus insensé de tout ce que j'aurai pu entendre:
- Je défis Davy Jones!
Le pauvre Will n'était pas au bout de ses surprises. Davy Jones, en tout cas à ma connaissance, ne perdait jamais aux dés...
L'orgue qui envoûtait le navire depuis un moment s'arrêta subitement. Des pas se firent entendre, Davy Jones apparu et dit fièrement:
- Je relève ce défis!
On leur installa une table de jeu.
Il se tenait face à face.
- Et quel sera l'enjeu? Dit Jones
- Mon âme, une éternité de servitude.
Dit Will malgré la contestation de son père. "Bon ce gas est vraiment fou!" me dis-je.
- Et en échange de quoi? Reprit Jones.
Will sortit un vieux bout de tissu de sa poche et le lança au capitaine.
- Je veux ceci.
Davy Jones examina quelques instant le morceau de tissu puis le jeta sur la table de jeux.
- Et qui donc t'a dit que j'avais cette clé!? Retorqua le capitaine.
Cette clé? Je plissa les yeux et réfléchi mais oui tout était clair.
- Ça ne fait pas partie du marché. Répondit Will.
Voyant que Jones était hésitant il s'assit devant la table de jeux et s'adressa au capitaine:
- Renoncez si vous le voulez?
Se sentant provoqué Jones s'assit et lui montra la clé qui se trouvait sur lui. Parfait si Will ne se procurait pas la clé, il ne me restais qu'à la voler maintenant que je savais où elle se trouvait. Si il se la procurait et bien je lui la volerai.
La partie commença mais Bill le bottier, le père de Will, rejoint subitement la partie lançant ses dés sur la table et pariant la même chose que son fils à l'encontre de celui-ci. La partie durait depuis un petit moment déjà, alors que Will était sur le point de perdre son père voulu le sauver en se sacrifiant bêtement:
- Vous mentez Bill! Vous vous condamnez vous même à passer une éternité sur ce bâtiment, maître Turner est libre de rejoindre les côtes, la prochaine fois que nous mouillerons dans un port! S'exclama Davy Jones. Tous les marins partirent en riant , il ne restait plus que Will, son père et moi tapis dans l'ombre. J'écoutais leur discussion:
- T'étais pas obligé de faire ça! Dit Will.
- Je pouvais pas te laisser perdre... Répondit son père.
- Mais l'important n'était pas de perdre ou de gagner. Repris Will.
Son père leva la tête et regarda son fils pendant quelques instants:
- Tu voulais savoir où se trouvait la clé! S'exclama Bill ayant compris.
"Bon et bien changement de plan" me dis-je. j'attendrai que Will vole la clé et après j'essaierai de partir avec lui pour rejoindre directement Billy sur le Black Pearl.
Je ne quittais pas Will des yeux, je le vis entrer dans la cabine du capitaine pendant qu'il dormait puis il ressortit quelques minutes plus tard. Je le suivis discrètement, il rejoignit son père. Je me doutais bien qu'il avait la clé. Bill le bottier embobina le matelot de garde pour qu'il parte et il rejoignit un canaux de sauvetage avec Will. Ils discutèrent le temps de se faire des adieux et au moment où Will posa un pied dans le canaux je m'interposais :
- Attend!
Le père et le fils eurent un mouvement de recule, surpris par ma venue.
- Quoi... une femme... mais...
Will interrompit son père qui était totalement confus.
- Oui, je t'expliquerai, lui dit-il. Que veux tu?
- Partir avec toi, je sais où tu te rends et je ne te causerai pas d'ennuis.
Répondis-je à Will tel une pauvre jeune femme égarée.
Alors que son père était toujours aussi étonné, Will hocha la tête et me fit signe de venir.
- Aller monte dépêche toi!
- Quoi? Fit son père.
Will lui donna quelques petites tape sur l'épaule, lui fit ses derniers adieux, puis nous partîmes au beau milieu de l'océan dans notre canaux de sauvetage.