J'ai ouvert ma fenêtre pour laisser entrer les rayons de la lune qui est si belle.
Je me suis accoudé au rebord et j'ai sillonné d'un regard impavide le ciel nocturne qui s'est drapé d'un manteau sombre étoilé.
Mon regard se perd dans les vagues violents et incœrcibles de mes pensées indivis.
Je revois encore son visage imberbe avec un sourire ingénu et un regard irisé.
En un battement de cils mon cœur ingambe s'est mis en inertie,instillant du liquide pourpe,me brouillant le cerveau.
Son regard me hante, j'en ai des frissons qui plongent mon être dans des tribulations sans fins.
Comment ne pas m'en souvenir après tout ce temps passé à la regarder vivre. Lui parler serait une inanité? Dois-je me glisser dans les interstice de sa carapace et la lui enlever?
Je dois tenir le dé,mais je ne peux cesser d'écrire sur sa prestance,sa beauté et son elle.
Je suis juste fasciner,ébaubi. Mais je dois vous laisser.
Le marchand de sable est passé. Ce soir je rêverai sûrement d'elle.
HECTOR DE LUMIÈRE
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Muses et Méduses
PoetryFricassée de mots, assaisonné de vers et d'émotions entremêlés dans une pagaille sentimental, Muses et méduses vous à choisi, ne passez pas votre chemin sans l'adopter.
