Muses et Méduses

rêves et réalités

Je me suis levé avec l'intention de me lamenter sur mon sort toute la journée. 
Mais j'ai ouvert ma porte sur un paysage des plus idylliques. 
Un visage d'ange tentateur au sourire tueur. 
Les yeux couleurs vermeilles, reflétant la saveur du parfait matin et les ombres polychromes de la nuit qui s'achève. 
Elle s'approche fébrile, d'une démarche feline, ses prunelles cherchant les miennes.
Son corps a frôlé le mien et je me sens frissonné. 
J'ai laissé mes yeux s'attarder sur sa poitrine et j'ai été illuminé. 
Tel une grosse pomme couleur chaire, se dressait, la pointe enveloppé par un fin tissu, provocateur et fier, un des deux plus grand canons de ce terrible arsenal qu'est son corps de déesse. 
Mes yeux ne pouvait que se nourrir et s'enivrer de passion. 
Je crois que je ne pourrai détacher mes yeux de sa poitrine tentatrice qui vous changeait un honnête homme. 
Soudain le soleil levant darda l'un de ses magnifiques rayons sur mon visage, me faisant baisser les yeux. 
Pourquoi le Seigneur semble t-il si cruel envers les nous les hommes ?
À croire que nous voir tomber des nues face à ses créatures fait sa joie. 
Damnation! Je crois que je me pâme. 
Une paire de jambes, sans conteste les plus sensuelles que mes yeux aient pu visiter se dressent dominantes et timides devant moi. 
Envelopée dans une jupette noire, je ne puis m'empêcher de reluquer ses jambes parfaites qui me titillent. 
Je m'approche pour amorcer le jeu. D'une main engageante, mes doigts se font doux et se frayent un chemin dans ses cheveux si lumineux. 
À cet instant, rien ne compte plus pour nous. 
Elle sait déjà qu'entre nous quelque chose se crée,
Et que plus il y a de l'espace entre nous, moins je respire. 
D'une voix grave, je lui susurre dans les lobes de ses oreilles :
- Ma belle demoiselle Adjoua, je crois que vous serai à jamais ma muse.

Hector de lumière