Elodie et Léa

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Alors par où commencer ? *rire* Que dit-je ? Je le sais très bien. Commençons par le commencement.

Elodie, que dire ? Toi et moi nous sommes connu il a bien des années, tu avais 2/3 ans, j'en avais 3/4. Toi et ta famille avait emménager a côté de chez moi, nous étions donc voisine. Nous sommes devenues amies assez rapidement, nous étions même les "meilleures amies du monde" comme on aimais tant le dire. Nous avons grandit ensemble et on passais des heures a jouer toutes les deux, que se soit chez toi, chez moi ou ailleurs. Tu as était ma première véritable amie, je te disais tout, avec toi je riais et j'oubliais mes soucis.

Nous étions jeunes et naïves.

J'étais là quand tu avais besoin de moi et inversement. Nous aurions pu faire n'importe quoi l'une pour l'autre. Nous étions des gamines un peu timide, mais je l'étais bien plus que toi. Tu arrivais facilement a te faire un petit cercle sociale et avais déjà ton petit caractère bien a toi. Quand a moi, j'étais discrète et me laissais me faire marcher dessus sans rien dire. J'étais bien plus peureuse que toi.

Tu était ma meilleure amie. Alors où était-tu donc quand je me faisait harceler à l'école ? où est-ce que tu te trouvais lorsque que des gamins m'ont pousser dans la boue ? Nous partagions la même cours de récréation. Où était-tu ?

Nous étions en maternelle, tu ne pouvais pas réagir, tu était bien trop jeune.

Tu avais d'autres amis, tu avais parfaitement le droit de partager des moments avec eux aussi, après tout, nous étions voisines, alors on pouvais bien se laisser a l'école et se retrouver après.

Pas vrai ?

J'aurai aimer que tes amis m'apprécient moi aussi, j'aurai aimer que se ne soit pas des personnes qui me juge du regard.

*Mais voyons, se n'étais que des gamins !* Me diriez vous tous *A cet âge on ne sais pas ce que c'est, nous ne sommes pas conscient et ne savions pas ce qui était bien ou mal*

Crois-moi, ces "gamins"savaient parfaitement ce qu'ils faisaient.

Les années ont passées, j'entrais en CM1, une famille est venue s'installer dans notre quartier. Une femme célibataire accompagnée de ses deux enfants, une fille et un garçon.

Et oui, tu l'aura deviner, c'est de toi que je parle Léa.

Tu était nouvelle et ne connaissais personne, difficile de s'intégrer ? Un jour dans la cours, lorsque nous nous mettions en rang pour rentrer en classe, je t'ai aperçue, tu avais l'aire seule et perdue. Je n'étais jamais arrivée sans connaitre personne, sans aucuns repères ni personne a qui me raccrocher, mais j'avais ce sentiment tous les jours, alors je te comprenais, je t'ai donc proposer de te mettre avec moi, proposition a laquelle tu as accepter avec soulagement et timidité. De là a démarrer notre amitié. Je vous ai présenter avec Elodie et ça a tout de suite accrocher entre vous, j'étais heureuse, mes deux meilleures amies qui s'entendent à merveille, que demander de mieux ? La suite va arrivée. Un jour, je ne sais plus très bien pourquoi, nous nous étions disputer toute les deux, rien de bien grave, mais ça a suffit a ce que tu rentre chez toi en pleure.

Je m'en voulais.

Tu était ma meilleure amie, une fille a laquelle je tenais énormément. Je t'avais fait mal.

Je suis donc rentrée chez moi, j'ai foncer dans ma chambre et a l'aide de mes petites mimines, je t'ai écrit une lettre d'excuse, j'ai ensuite pris un collier auquel je tenais et l'ai emballer a l'aide de feuille de papier. C'est pas ouf, mais c'est tout ce dont j'avais sous la main.

J'ai pris une grande inspiration et malgré ma grande timidité, j'ai frapper a ta porte. Ta mère a ouvert et m'a regarder de la tête aux pieds avec un regard froid qui me terrifiait. J'ai tendu mon cadeau d'une mains tremblante en lui expliquant que c'était pour toi avec une toute petite voix qui tremblait elle aussi.

Depuis ce jour, ta mère ne m'a plus jamais apprécier, ou du moins, c'est ce qu'elle me montrais.

Le temps défilait et il arrivais que toutes les deux, vous alliez vous chercher l'une chez l'autre pour jouer ou vous inviter. Et alors ? J'ai passer tant de temps avec toi Elodie, je pouvais bien te partager un peu avec Léa, qui elle était dans ma classe, non ?

Nous sommes aux collèges, par miracle, Léa et moi étions dans la même classe durant les 2 premières années.

Nous étions les rejeter. Mais on ne va pas se le cacher, si Léa et Elodie l'étais , c'est parce qu'elles traînaient avec moi, j'étais un boulet timide qui n'osais même pas dire son prénom quand on le lui demandais. Les gens me tétanisais, ils étaient méchant. Je me faisait harceler, alors j'inventais des excuses auprès de ma mère pour ne pas aller en cours, suite à quoi une rumeur a circuler comme quoi je m'absentais je pour faire les trottoirs.

Salope

J'avais peur.

Comme on nous le dit souvent, les amis ça va, ça viens. C'est ce que l'on vivais mais nous restions unis toutes les trois.

Les autres élèves mes regardaient mal, parlaient et riais de moi. On m'a accrocher "Frappez moi" dans le dos, certains ne se sont pas fait priés pour le faire.

Ce n'étais qu'une claque dans le dos et une vieille blague banale voyons, tu en fait beaucoup pour pas grand chose !

ça m'a fait mal.

J'ai était menacer de me faire frapper a la sortie, on m'a envoyer des messages anonymes ou l'ont me disais que personne ne m'aimais, qu'il fallait que je me pende et que je rendrais un service a tous si je disparaissait. Pourquoi n'aviez vous pas réagi ? Pourquoi n'aviez-vous rien vu ? Rien entendu ?

En même temps si tu ne dit rien... Les gens ne sont pas devins, ne t'attend pas a ce que les autres devinent d'eux-mêmes ce qu'ils se passent dans ta tête...

C'est vrai, mais je vous en ai parler. Peu être pas explicitement en effet, mais vous saviez que le collège était dur pour moi.

Je pleurais.

Petit à petit, vous aviez commencer a vous éloignez de moi pour passer du temps ensemble. C'est là que j'ai compris que vous commenciez a me tourner le dos.

J'ai fait ce que j'ai pu pour vous garder auprès de moi malgré le fait que je n'arrivais plus a être aussi bien avec vous que je ne l'était avant.

J'avais peur.

J'avais mal.

Aujourd'hui, nous sommes toujours voisines, a la différence que, quand on se croise, vous faites semblant de ne pas me voir pour ne pas a avoir a me parler. Vous m'envoyez des messages pour mes anniversaires. Quel hypocrisie !

Vous habitez en face de ma porte, si vous m'accordiez un minimum d'importance, vous déplaceriez votre cul jusqu'à ma porte pour venir me le dire en face, on irais boire un verre ensemble. Mais vous n'êtes que des faux cul..

Lorsque je vous ai inviter a ma fête pour mes 18ans, que m'aviez-vous répondu ? Léa, tu m'a trouver une excuse bidon, mais m'avais dit que tu passerais 5min, ça me suffisait amplement, mais je t'ai attendu toute la soirée et le lendemain, tu n'est jamais venue.

Elodie, tu m'a dit que tout le monde allais fumer des pêtards en étant bourrer, c'est donc ça l'image que tu as de moi ?

Votre présence ce soir là comptais énormément a mes yeux, je sais que l'on ne se parlais plus beaucoup et qu'on avais déjà pris des chemins différents, mais je voulais juste UNE soirée, juste 5 petites minutes.

Ce 28 septembre 2019, cela va faire 2ans, et je vous en veux toujours autant.

J'avais besoin de vous, j'étais au fond du trou, je vous aimais, et vous m'aviez abandonner a la première occasion.

Vous êtes la source de ma haine envers les filles, sans compter celles qui m'ont harceler toutes ces années. Depuis vous, une amitié avec une fille est pour moi impensable.

Ayez une belle vie ensemble.

Ordure !Where stories live. Discover now