Responsables

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A présent je m'adresse a vous, tous les adultes "responsables" des écoles, lycées, collèges et j'en passe. Vous, les personnes censées s'assurer que nous, les élèves, étudions dans de bonnes conditions, qui êtes censées nous assurer la sécurité, vous, qui êtes responsables des élèves qui viennent tous les jours du lundi au vendredi dans vos établissements, que faites- vous exactement ?

En primaire, En CE1 plus précisément, ma professeur c'est acharné sur moi. J'étais une élève studieuse, première de la classe, jusqu'à elle. 

Je ne sais pas vraiment pourquoi est-ce qu'elle me faisait vivre cet enfer, mais elle le faisait. Elle me grondais pour tout et n'importe quoi, quand  je ramassais une affaire tombée par terre, que je jetais un rapide coup d'oeil par la fenêtre. Même quand un élève derrière m'appelais pendant 10min, a peine me retournais-je, qu'elle s'empressais de me réprimander.

Woua, mais tu te plaint pour rien toi... Pourquoi tu regarde dehors et te retourne pendant les cours aussi ?

C'est simple, je n'étais pas a l'aise dans cette classe, alors j'observais l'extérieur en m'imaginant ailleurs que dans cet endroit étouffant. Je me tournais pour dire a mon camarade d'arrêter. Mais ce n'est pas tout, je me souviens d'un jour spéciale, nous avions changer de place et je suis passer de tout devant, au milieu de la classe. C'était un jour où j'avais oublier ma trousse et une fille m'avait prêter un stylo, je m'étais déjà faite allumer pour ça, bref, nous étions en plein exercice et, en réfléchissant, j'ai poser le bout du crayon sur ma lèvre inférieur. La propriétaire de l'outil, me voyant faire, leva le doigt et dit a la prof que je le mordillais, ce qui était faux, offusquer, j'exprima mon désaccord, mais je n'eu a peine le temps de dire quoi que se soit, qu'elle entra dans une colère noire et se mis a me hurler d'aller dans la salle de cours du directeur, alors vexée et a bout, je croisa les bras sur ma table et y enfouie mon visage pour pleurer tout en faisait non de la tête. Elle se mis a crier plus fort mais je ne bougea pas. Elle se leva donc, pris mes affaires et mon bras avec une poigne vraiment douloureuse et me tira hors de sa classe. En passant la porte, je me pris l'encadrement dans le visage, ce qui me fit mal et ne cessa pas mes larmes de couler. Une fois devant le directeur, qui était également professeur, elle lui expliqua que je mangeais le matériel qu'on me prêtais, que je ne travaillais pas, que je n'écoutais pas et qu'elle n'en pouvais plus de moi, alors il m'installa au fond de la salle, seule, assise par terre derrière tous les élèves qui me jetais de rapides coups d'oeil curieux et méprisant. 

Ce fut un moment très humiliant.

Tandis que je calma mes pleures discrètement et lentement, du sang se mis a couler de mon nez et s'écrasa sur ma feuille, puis sur le sol. A ce moment, plus rien d'autre ne m'intéressais que se liquide rougeâtre qui s'évacuais de mon visage. Donc, je fit une choses assez bizarre, je me mis a jouer avec le sang qui se trouvais sur le lino.

Je faisais des dessins, écrivais des petits mots jusqu'à ce que la cloche retentit, alors je pris mes affaires et couru aux toilettes me nettoyer le visage et les mains.

Depuis, je n'ai plus aucun intérêt pour les cours et mes notes se mirent a chuter au fil du temps, et je ne pu réussir a m'intéresser et a me remettre au travail.

J'avais était traumatiser par cette professeur et j'avais était soulagée lorsque je su qu'elle n'enseignerais plus dans mon école.

A la fête de l'école, quand les élèves lui apportait des cadeaux d'au revoir les uns après les autres sur l'estrade, je me mis a pleurer. Ma mère cru que c'était parce que j'était triste qu'elle parte, oui, j'était triste, mais pas pour son départ. En réalité, ce jour m'était revenu en tête et me faisait toujours souffrir de l'intérieur, mais je n'osais le lui dire.

Plus tard, mon enseignante en classe de CM2, voyais que quelque chose n'allais pas chez moi, elle avais essayer de parler avec moi, mais j'était trop effrayée pour me confier a elle, alors, elle m'a fait la misère également en prétendant que j'avais de mauvaise fréquentation qui avais une grosse influence sur moi, non, j'étais simplement terrifiée par l'école. 

Au collège, je suis aller voir la psychologue pour me confier a quelqu'un qui ai un point de vue neutre et extérieur a ma vie. Je lui avais expliquer qu'il m'arrivais d'entendre des voix par moments et parfois même de voir de drôle de silhouettes, elle m'a fait comprendre que j'étais folle et c'est presque foutu de moi. Je m'étais également confier sur mon harcèlement, mais jamais rien n'a changer, elle me disais que c'était a moi de devenir quelqu'un d'autre, chose qui m'étais impossible étant donner que j'étais la gamine la plus timide et renfermée. Puis l'idée d'être une personne qui n'est pas moi ne me convenais aucunement.

Je n'ai plus jamais voulu revoir un seul psychologue de toute ma vie. 

Un traumatisme de plus.

Roooh mais tu est vraiment une petite nature...

Non, j'étais malheureuse et dépressive, mais je ne le savais pas encore.

Au collège toujours, je me suis faite menacée de me faire tabasser en sortant, pendant le cour, pensez-vous que l'enseignante présente aurais réagis ? Bien sur que non, elle a fait mine de ne rien entendre et a continuer son cour comme si de rien n'était.

Le jour où j'ai traversée les couloirs avec cette feuille "frappez moi", ne pensez-vous pas que j'ai croiser des professeurs ? Bien sur que si. L'un d'eux a-t-il ne serait-ce que lever le petit doigt ? Bien sur que non.

En 3 ème, on m'a envoyer dans une classe spécialisée durant 3 mois où nous étions 6 élèves, les cours étaient donc plus agréable pour apprendre et je prenais plaisir a y aller. J'étais uniquement avec des garçons, je n'étais pas le centre de l'intention, ils n'étais pas en chien sur moi, ils étaient de réels camarades, ils étaient mes amis. Je me sentais a l'aise avec eux, j'était a ma place. Je retrouvais petit à petit le plaisir d'étudier et je me rendis compte que j'étais bonne en plus de ça. Je n'avais rien perdue de mon intelligence, j'était simplement en retard du a mes problèmes scolaires.

Durant ce programme, ma prof d'italien, parce que j'avais choisi d'enseigner cette belle langue, avais accepter de me prendre les deux premières heures de l'après-midi du vendredi pour me donner cours et rattraper mon retard. La première heure était avec des 5ème et la deuxième, je me retrouvais seule avec elle. Cette professeur était une véritable crème. Elle a toujours était douce, calme et patiente avec moi. Elle avais parfaitement compris que j'étais mal et que je refusais d'en parler, elle respectais mon choix et se concentra sur mon apprentissage. Je l'aimais tellement que j'avais partager avec elle des truffes aux chocolats que j'avais fait plus tôt avec mon programme, alors que trop gourmande, je voulais les garder pour moi. Mais je l'aimais tellement.

Je chérissais ces moments où nous n'étions que toute les deux. Je l'aimais elle, j'aurais voulu l'avoir pour toutes les matières, mais cela n'était malheureusement pas possible, alors je me contenter de savourer mes vendredis après-midis.

Durant ma première année de lycée, je me suis retrouvée dans une filière que je n'aimais pas et où je n'étais pas a l'aise. Le harcèlement ne cessais pas, c'était même pire, une fille m'avais mise une claque sur le front pour le plaisir et elle et ses amies se sont fendu la poire. Encore et toujours des menaces sur les réseaux sociaux et pendant les cours. J'ai même pu vivre des vols cette fois-ci, ces même nanas qui me rendais la vie dure, m'avais volées l'argent qui me permettais de rentrer chez moi, et lorsque je l'ai signaler au directeur, il m'a passer un savon en disant qu'on ne laisse pas d'argent ou de biens précieux dans les sacs. Il y eu une petite morale en classe, mais rien de plus. Encore une fois les "adultes responsables" comme on aime les appelés, n'ont rien fait. Le directeur c'était contenter de me dépanner pour ensuite me harceler tous les jours de le rembourser.

Je n'en pouvais plus du tout, et c'est la que ma dépression c'est véritablement déclenchée. Je faisais des crises d'angoisses pour y aller et dans ma chambre de l'internat avec ma seule amie. J'implorais ma mère de venir me chercher tous les jours, jusqu'à ce qu'elle dise stop et me désinscrive.

Après ça, je n'ai plus était harceler, mais ce n'étais rien a côté de ce que j'ai vécu par la suite.

Le pire arrive.

Ordure !Where stories live. Discover now