Chute libre

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Après ma rupture douloureuse et m'a désinscription, j'ai sombrer dans une grosse dépression. Je passais mes nuits à pleurer er mes journées à jongler entre mes humeurs qui changeaient en une fraction de seconde.

C'est là que je suis devenue insomniaque.

J'étais passer en pilote automatique, je faisait les choses machinalement et je ressentais en moi tellement de haine et de souffrance envers le monde entier, ce sentiment d'être incomprise et de couler de jour en jour.

Je devais prendre des antidépresseurs qui me fatiguais et m'empêchais de verser toutes ces larmes mais n'effaçais pas toute cette amertume que j'avais en moi.

Puis est arriver cet après-midi ou je n'en pouvais vraiment plus du tout.

Ma vie était devenue fade et sans couleur. Je faisait les mêmes choses à longueur de journée, me réveiller, pleurer, circuler tel un zombie, manger, zombie, manger, aller me coucher, tourner afin de trouver le sommeil, pleurer, regretter pour enfin m'endormir sur mon oreiller tremper et recommencer le lendemain.
Alors, dans un torrent de tristesse et de torture psychologique, j'ai pris la ceinture de ma robe de chambre et me suis installée dans mon lit mezzanine et d'une main tremblante, j'ai nouée le tissu autour de mon cou et fait un bœuf que j'ai serrer très fort.

Dans ma tête il n'y avais plus personnes que ceux qui m'ont blessée, traumatisée, harcelée, dégoûtée. Je ne ressentais rien d'autre que cette affliction qui me tourmentais depuis si longtemps. Tout est devenue si compliquer.

Ne me jugez pas s'il vous plaît.

Ma gorge commençais à me faire mal, l'air ne passais plus et ma vision se brouillais petit à petit.

Je tenais à en finir.

Soudain, malgré ma vue flou, j'aperçus à travers le grand miroir situé en face de mon lit, la porte qui s'ouvrît et ma petite sœur entrée.
J'ai vue son regard, ses yeux s'emplir de larmes, la peur, la déception, la tristesse...

T'es fière de toi grosse conne ?

Mais qu'est-ce que j'ai fait ?

J'ai défait le noeud et elle est montée pour me mettre une claque avant de me dire de ne plus jamais faire ça.

Bravo, bel exemple pour elle. Tu as conscience de ce que tu viens de faire là ? Tu te rend compte de l'image que tu viens de lui offrir ? T'es vraiment une merde ! Tu est lâche !

Oh oui j'en suis consciente...

Si tu savais, comme je suis désolée, je m'endort et me réveille tous les jours avec ce pois qui me pèse, ce regret que tu ai assister à ça, au regret d'avoir essayer de t'abandonner. Si tu savais petite sœur, comme je voudrais entrer dans ton esprit et supprimer ce souvenir de ta mémoire.
Mais voilà, il arrive un jour où, on en peux plus, plus rien n'a aucune importance à nos yeux, on ne pense pas aux personnes qui tiennent à nous et au mal qu'on peux leur faire, on veux simplement que tout s'arrête. Arrêter de souffrir de jour en jour, on voudrais, pouvoir remonter le temps et changer le cours des choses, mais cela n'est pas possible, alors, on se dit que c'est la seule solution, que ce n'est que ce qu'on mérite de toute façon.

Suite à cet événement, j'ai essayer de me reprendre en main et ma mère m'a emmener dans le collège ou j'étais pour m'y inscrire de nouveau jusqu'à la fin de l'année scolaire.

Oh non s'il te plaît pas ça, je ferai absolument tout ce que tu veux mais je ne souhaite vraiment pas retourner la bas.

Pour une fois, j'eu de la chance, la directrice a refuser de me ré-intégrer mais, je devais faire des stages de 2 semaines afin de découvrir le milieu du travail et trouver ma voie.

J'ai donc était déposer des CV et lettres de motivations afin de faire ce que l'on m'avais demander. Après tout, qu'est-ce que j'avais à y perdre ?

J'ai effectuer un stage en cuisine dans mon collège, deux en coiffures, deux en tant que vendeuses/conseillère et un en tant qu'ATSEM en classe maternelle.
Il m'avais tous plut a part un en coiffure ou je n'ai rien fait d'autre que de passer le balais et ou je n'ai rien appris.

J'allais un peu mieux et j'ai pris un peu de caractère, j'aimais travailler et ça m'aidais dans mon mal-être qui s'améliorait petit à petit.
Ma vie n'étais pas forcément meilleure ou pire, mais je remontais la pente tout doucement.

C'était dur car je ressentais toujours au fond de moi l'envie de pleurer et d'exploser seulement, maintenant j'arrivais à m'exprimer.

J'étais devenue moins timide, j'avais enfin de l'humour, j'avais retrouver la force de me battre et d'affronter la vie.

Ordure !Where stories live. Discover now