Grand-père

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On dit souvent que le premier amour d'une fille, l'homme de sa vie, est son père. En ce qui me concerne ça a toujours était mon grand-père.
Il m'a enseigner la pêche et m'a transmis son amour pour celle-ci.
Lorsque j'étais toute petite, ma mère, mon grand-frère, mon cousin et moi, étions partis accompagné de mon grand-père, en vacances chez l'oncle de ma mère. C'est la bas que j'ai pêcher pour la première fois de ma vie.
J'étais au bord de ce petit court d'eau, avec mon frère, assise sur ta caisse, la canne en mains, attendant que ça morde.
Tu nous avais monter les lignes de À à Z et nous avais expliquer comment nous y prendre. Tu nous avais également expliquer comment lancer notre lignes et tout ce qu'il fallait savoir. Nous étions des gamins alors forcément nous avions un peu de mal.
J'ai cet instant graver dans ma mémoire, ou la ligne c'était coincée dans une branche au dessus de ma tête, alors je t'ai appeler pour que tu vienne m'aider et en me tournant vers mon fraternel, il rigolais nerveusement, pourquoi ? Sa canne à pêche était coincée dans la mienne. Nous avons rit puis avons commencer à paniquer légèrement en pensant que cela pouvais t'énerver. Puis maman et mon cousin sont passés de l'autre côté en nous faisant coucou et en riant.
Et tu est arriver, tu as vu le résultat, à rit, et nous a décoincer avant de nous remontrer comment il fallait faire. Sur ton visage ne se lisais aucune once de colère ou d'énervement, tu était dans ton élément, tu semblait apaiser et tout simplement bien.
Mon moment préféré durant les périodes de fêtes comme Noël et nouvel an, était la réunion de famille chez toi. Comme je les aimais ces rassemblements. J'étais entourer de ma famille et j'était si bien.
Les adultes discutais à table tandis que les enfants jouais aux jeux vidéos ou autre dans le salon.
Je me souviens de ce moment où tu t'es senti fier de moi car j'était la seule a vouloir manger tes huîtres. J'aurais pu détester ça, j'en aurais manger une cagette entière juste pour revoir la fierté dans tes yeux.
Chez toi, nous nous gavions de Coca-Cola et c'est d'ailleurs le seul endroit, hormis les fêtes, ou j'en buvais. Maman pouvais nous dire stop que tu nous en redonnais autant que l'on t'en demandais.
Je ne t'ai jamais dit à quel point je t'aimais, je ne t'ai jamais serrer dans mes bras, pourtant j'éprouvais pour toi un amour si fort...
Tu ne loupais aucun de nos spectacles, nous accompagnais à la fêtes foraines et nous avais emmener à Walibi dans ton super camping-car.
Tu était le papa que je n'avais pas.
Lorsque l'on m'annonçais qu'on allais chez toi, j'étais là plus heureuse du monde.
Je me souviendrais toujours de ce petit appartement et de son odeur.
Mais tu a voulu plus grand, alors tu a acheté une maison et tu avais pour intention de la retaper entièrement toi-même, les travaux avançais plutôt vite et ton nouveau logement était vraiment génial !
Puis tu est tomber malade, lorsque je venais je n'avais plus aucun intérêt envers les jeux, je restais assise, à t'écouter parler avec maman. Je brûlais de l'intérieur de te sauter dans les bras pour te hurler mon amour et t'embrasser autant de fois qu'il l'aurais fallu pour que tu le comprenne. Mais je suis restée assise.
Quand on venais chez toi, on avais pour habitude d'écouter le CD de Daniel Balavoine sur la route. Je le connaissais presque par cœur mais je ne m'en lassais pas car je savais que quand il résonnais dans la petite auto de maman, alors cela voulais dire que nous te rejoignons.
Tu venais souvent à la maison avec ton chien, Guismau, un vieux chien tout blanc dont je ne connais pas la race. Il est décédé, et tu as pris l'initiative d'en prendre un autre et de lui donner le même nom. Celui-ci était tout jeune, un petit Yorkshire tout mignon. Alors quand tu est venu, tu t'est assis, et nous a appris un jeux. Tu tenais la laisse dans tes mains et m'avais donner l'autre extrémité en disant de tirer jusqu'à ce que ça bloque, la, tu a lâcher d'un coup et la laisse à parcouru l'appart à une vitesse folle. Ce n'étais rien, mais cela avais suffit à me mettre des étoiles dans les yeux et à y jouer avec les autres.
Lorsque nous sommes aller à Walibi, je voulais toujours être avec toi, nous pouvons d'ailleurs voir sur les photos et vidéos que j'étais souvent à tes côtés.
Oh que je t'aime mon grand-père à moi.
Toi, qui était un grand geek qui quand il jouais, n'étais plus capable de nous redonner la manette. Toi mon grand-père, qui dépendais sans compter pour nous rien que pour nos sourires. Toi qui était l'homme de ma vie.
Et ce 9 août 2012, maman a reçu un appel, elle a répondu et c'est effondrer, je ne savais pas pourquoi elle pleurais, mais elle n'avais pas besoin de me le dire, je l'avais compris.
9 août 2012
Mon cœur c'est briser en un millions de morceau, j'avais perdu mon grand-père, mais bien plus encore. A mes yeux, c'était le meilleur, c'était mon papa.
Ce jour là, j'ai beaucoup pleurer et durant les jours qui ont suivis, je ne savais plus qui j'étais, je faisait les choses machinalement.
Le jour de ton enterrement a était le plus dur.
Je suis entrée dans la maison funéraire avec maman et mon grand-frère où tu était installée.
L'ambiance dans cette pièce était si glauque, tu était là, allonger au milieu de la pièce, tu dormais.
Lorsque je t'ai vu, je n'ai pas su me retenir. Les larmes et les pleures ont surgis sans prévenir et mon cœur me faisait si mal.

Réveille toi s'il te plaît.

Tu dormais. Je savais que tu ne te réveillerais pas, c'est ce qui me faisait le plus mal. Une part de moi avait peur que tu ouvre les yeux d'un coup tel un screamer dans les films d'horreurs, et en même temps je l'espérais.

Réveille toi s'il te plaît.

Maman c'est approchée et à poser un doux baiser sur ton front. Moi ? Je n'ai pas oser t'approcher. Je me sent honteuse d'avoir eu peur de toi. De ton corps.
Si je pouvais remonter le temps, je t'aurais embrasser mille fois pour que tu ouvre les yeux comme dans les films et dessin animés. J'aurais serrer ton corps dans mes petits bras fébriles.

Si je pouvais remonter le temps, je serais revenu à l'époque où tu souriais et riais, je serais venu me placer devant toi et t'aurais exprimer tout amour avant de te faire le plus gros câlin que je n'ai jamais fait.

Tu as était et tu restera toujours l'homme de ma vie.
Repose en paix
À mon grand-père,
à mon père. ❤️

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Hey, je suis désolée pour ce chapitre pleins de fautes et un peu « brouillon » mais je l'ai écrit, comme les autres, dans le feu de l'action, je l'ai écrit avec le cœur ce qui donne un rendu ou on dirais que je me perds un peu.
Je vais arranger ça en me relisant et me corrigeant, mais je tenais tout de même à le publier.
Ce chapitre me tenais à cœur.
Merci de votre compréhension et merci également de pour vos lectures.
Bizz

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