Chapitre 24 : Oublie-moi

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"A toute, mon homme ❤"


Baptiste a renommé le contact qui a envoyé ce message "Babe ❤". Je ne savais plus quoi faire. Juste, ça ma saoulé. Je n'avais plus envie de voir Baptiste d'aucune couleur qui soit. Juste, qu'il disparaisse de ma vie.

Déjà, pour commencer, je pris mes affaires pour changer de place. Il restait une place devant. Sur le coup, je n'en avais rien à faire d'être au premier rang. Ça n'avait pas d'importance. Tant que j'étais le plus loin possible de Baptiste, de ce putain de connard, ça m'allait.

Tout à coup, la porte se rouvrit. C'était Baptiste, qui rentrait dans la classe, suivi de deux élèves lambdas qui étaient eux aussi sorti pendant la pause. Il vit que mes affaires n'étaient plus à côté des siennes, puis me vit ensuite au premier rang. Il se dirigea vers moi. Je sens les nerfs monter.

- Baptiste : Pourquoi tu t'es déplacé ? T'aimes plus aller au fond ?

- Quentin (essayant de garder son calme) : Laisse moi.

- Baptiste (essayant de comprendre) : Ça va pas ?

- Quentin (en hurlant dans la classe, ce qui entraîna un blanc) : FERME TA GUEULE !

- Mme. Elgébété (la prof de français, ndlr) : Quentin ! Surveille ton langage ! [La sonnerie retentit] Et toi Baptiste, va à ta place nous allons reprendre le cours.


Mme. Elgébété finit de noter je ne sais quoi sur son ordi, puis nous reprenons le cours. Putain, ce connard. MERDE. Comment j'ai pu croire, et être aussi con, pour penser que BiM, d'un coup monsieur Baptiste viendrait me voir, BAM, il tomberai amoureux de moi comme les bon gros clichés des histoires lgbt que je lis sur wattpad, et BOUM on serai en couple. Mais non, évidemment non, j'ai été stupide c'était sûrement un pari organisé avec ses potes lorsqu'il a vu que je le matais un peu trop.

Et moi bien évidemment, je suis vraiment le débilos qui pourrai participer à l'émission "Mariés au premier regard". Un bel âtre me fait les yeux doux, et pouf, c'est bon, mon esprit est sous son emprise. C'est pas de l'amour ça. Je ne crois plus en l'amour, et ce, depuis longtemps, je vois pas pourquoi je me suis précipité comme ça. Je le répète, je ne crois PAS en l'amour. Enfin, pour y croire, il faudrait tout oublier... Mais comment oublier quelqu'un alors que t'as passé des merveilleux moments avec cette personne.

Je n'avais pas la tête à écouter le cours, j'en avais marre. J'avais juste envie de rien faire. Je décide donc de mettre ma tête les bras, et de me reposer, en fermant les yeux.


J'ai du m'endormir car je sursaute en entendant la sonnerie. Son mêlé au bruit des chaises traînées sur le sol, et à la voix de Mme. Elgébété qui énumérait à l'arrache les devoirs à faire.  Je fus interpellé lorsqu'elle prononca mon nom.

- Mme. Elgébété : Quentin, tu restes cinq minutes, j'ai à te parler.

Je me disais que ça y est, j'allais me les prendre mes deux heures de colle. Mais honnêtement, je m'en fous. Franchement j'en avais rien à faire. 

Le temps que tout le monde soit parti, y compris Baptiste, je m'avancai au bureau de la prof avant d'engager la conversation.

- Quentin (par politesse) : Vous vouliez me parler madame ?

- Mme. Elgébété (d'un ton calme) : Oui. Tu as des problèmes avec les autres élèves de la classe, ou tout va bien ?

- Quentin (gêné) : Non, ne vous inquiétez pas je traîne pas forcément avec eux mais c'est pas non plus que je le veuille. J'ai des amis en dehors de cette classe.

- Mme. Elgébété (dubitative) : D'accord. J'ai néanmoins bien vu que tu avais un différent avec Baptiste, d'ailleurs je t'ai laissé tranquille car je savais que tu n'étais pas au meilleur de ta forme, sache quand-même que ce n'est pas une habitude à prendre.

- Quentin : Oui madame.

- Mme. Elgébété : Certes. Pour en revenir à Baptiste, il ne te harcèle pas, ou ne t'embête pas régulièrement ?

- Quentin : Non non, juste on s'est disputé mais dans tout les cas, ne vous inquiétez pas, je ne compte pas continuer a traîner avec lui.

- Mme. Elgébété (laissant apparaître un petit hoquet de surprise) : Hmm, d'accord. Bon je t'ai dis tout ce que j'avais à dire. Tu peux y aller. Passe une bonne journée, et repose toi surtout.

- Quentin : Merci madame, au revoir !

En sortant de la salle, je vis Baptiste qui m'attendait devant la salle. Je sens que les emmerdes continuaient.

- Quentin (énervé) : Laisse-moi tranquille, je t'ai dis bordel !

- Baptiste (déterminé) : Pas tant que tu m'auras dis ce que tu as !

- Quentin : PUTAIN MAIS T'AS QU'À DEMANDER A TON BÉBÉ COMME TU L'AS SI BIEN ÉCRIS DANS RÉSIDENCE CONTACTS !

De suite, Baptiste comprit à quoi je fis référence. Je me retournai et commencai à marcher avant qu'il ne m'interpelle une fois de plus.

- Baptiste (dépité) : Mon amour, je peux tout t'expliquer !

- Quentin (d'un ton plus calme) : J'en veux pas de tes excuses, et m'appelle pas "mon amour", je suis pas ton amour. Je suis rien pour toi, et c'est réciproque. Oublie-moi.

Sur ces mots, je laissa Baptiste en plan, et je me barre, sans me retourner. Je marche en me dirigeant vers la sortie du lycée. Je croise Lucie, qui me demandait, l'air de rien si ça allait depuis ce midi. Je ne pus lui répondre que des larmes. Elle me prit dans ses bras avant d'appeler Jade pour lui dire de nous rejoindre.


● // A SUIVRE // ● lire la fin svp


Voilà voilà, je vous publie ce petit chapitre 24. Pauvre Quentin. Qu'a-t-il fait pour demander ça. Et Baptiste, que lui a-t-il prit de faire ça à Quentin ? Aura-t-il une chance de se rattraper, ou Quentin ne voudra plus jamais entendre parler de Baptiste ? La suite au prochain épisode.

Baptiste.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant