Qu'est-ce que j'ai encore fait, P?

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Nous roulons depuis près de vingt minutes et nous sommes encore silencieux. Je lance parfois des coups d'œil à Harry, et je sais qu'il fait de même, mais la gêne nous empêche de parler. Je pose ma tête sur la fenêtre et ferme mes yeux, essayant de me relaxer et de me donner du courage. Je sais que je me suis endormis lorsque je sens mon bras se faire « shaker ».

H: Piper! Réveils toi!

J'ouvre mes yeux et vois qu'il a stationné la Range Rover sur l'accotement et que nous sommes près d'un champ complètement désert.

P: Eh merde! C'est ici que t'as prévu de me tuer ou quoi?

Il rit et fais avec sa tête un signe de négation.

H: Non, mais je crois qu'il faudrait qu'on parle... enfin que TU veux qu'on parle, et si comme je nous connais on finira par s'entre-tuer on est mieux d'être dehors que dans une voiture en marche.

P: Oh... euh ouais, t'as raison.

Nous sortons de la voiture et le BIP BIP qui provient de la voiture montre qu'il l'a verrouillé. Nous commençons à marcher dans le champ à perte de vu.

P: C'est magnifique !

H: T'es magnifique! Dit-il dans un murmure.

P: Quoi? -Voulant le faire répéter, mais c'est d'Harry donc on parle alors il me répond.

H: Ouais, c'est magnifique. Dit-il un sourire timide poser sur son visage. - Tu veux bien me dire pourquoi tu m'as demandé de venir te chercher?

P: Tu as raison, je voulais qu'on parle.

H: Qu'on parle de pourquoi tu pleurais quand on est arrivé ici ?

P: Oui, entre d'autres choses.

H: Parfait, je t'écoute.

Nous continuons de marcher et nous voyons une petite clairière avec des roches posées de façon à faire un banc.

H: Viens... Allons-nous asseoir là-bas! Dit-il en me tendant la main, pour m'éviter de tomber.

Je joue avec une brindille en regardant l'étendue d'eau devant nous. Je me prépare à parler, mais le bouclé me devance.

H: Tu sais, je ne voulais pas te faire peur.

P: De quoi parles-tu?

H: Du fais que je t'aime...

Je sais que mes joues deviennent rouges, car j'ai une chaleur fulgurante à ses mots.

H: Tu sais pour moi, c'était un compliment.


P: Je ne comprends pas pourquoi Harry... je veux dire... on s'est toujours détesté et disputé.


H: Je ne t'ai jamais détesté... C'est seulement notre règlement à la con de ne pas sortir avec quelqu'un de la bande qui à fais en sorte que je sois un tel con envers toi. Je voulais te cacher mes sentiments et aussi me les cacher à moi pour ne pas dérapé... mais je n'ai pas été capable de le faire longtemps... du moins te les cacher se fût quand même simple, mais le cacher aux autres fût impossible surtout lorsque je repoussais « tes soupirants ». Le plus dure à repousser a été Brian et il essaie encore se con...


P: Tu aurais dû me le dire Harry... et Brian n'est pas un con.


H: Quand j'ai fini par te le dire, t'es partis sans te retourner...


P: Ouais, bien je ne mis attendais vraiment pas, ça m'a fait un choc. J'ai quand même fini par répondre à tes appels.


H: Ouais, et une chance qui sais ce que ce pervers aurait pu te faire PUTAIN.

Road trip entre amis et ... lui [H.S.] TOME 1Where stories live. Discover now