Neuf

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Avertissement : attaque de panique

Dehors, les arbres ont été dépouillés de leurs feuilles. La température générale de l'air est passée de bonne à glaciale au cours des derniers mois. Je resserre ma veste autour de moi, expirant dans l'air. Mon souffle souffle un nuage devant moi. Pendant une brève seconde, je fais semblant d'être un dragon et cette pensée me fait sourire.

C'est presque la nouvelle année et le certain type de dépression qui me prend à la fin de chaque année a recommencé à me prendre. Cela n'aide pas que ce matin, j'ai reçu un appel de mon frère, le premier appel de ma famille depuis que je suis allé à l'université. Je déteste parler au téléphone et ça n'a fait qu'empirer quand il a commencé à me réprimander de ne pas rentrer à la maison pour les vacances d'hiver. J'ai honte de dire que je ne voulais pas, et comme mes parents ne m'ont pas ordonné de le faire, je n'ai pas prévu de partir. J'étais relativement bien au début, jusqu'à ce qu'il mentionne que grand-mère serait déçue de ne pas rester proche de ma famille. Je pleure sans arrêt depuis son appel alors que je me promène dans les jardins du campus, où j'ai choisi de sortir et de me calmer.

Je suis fatigué et mes pires pensées sont revenues de plein fouet. Ils n'ont pas été aussi mauvaise depuis ma tentative de suicide en avril, et j'ai vraiment l'impression que cela ne sert à rien. Je me demande quelle est la façon la plus simple de résoudre ce problème.

Couper à nouveau mes poignets n'est pas une option viable, pas quand Lucio me trouvera probablement dans la salle de bain. Je ne voudrais jamais lui faire ça. Ce serait horrible de voir quelqu'un mort, que vous vous en souciez ou non.

Je suppose que la meilleure façon serait de trouver un grand bâtiment en ville pour sauter. Je pourrais y marcher. Le seul problème serait d'arriver au sommet. Je me mords la lèvre. Peut-être que je pourrais me pendre ? J'ai l'argent pour la corde et je sais où se trouve une forêt. Je ne sais pas à quelle hauteur je devrais être pour me casser le cou. J'ai essayé de rechercher tout cela en ligne, et tout a ses deux défauts.

"Nik !" Une voix me fait sortir de mes pensées et je tourne la tête, rencontrant les yeux brillants de Sam.

Je suis ravi de le voir; il est allé chez sa mère pour la première semaine de vacances d'hiver et n'est revenu que il y a quelques jours. Noah, Sasha et Lucio l'ont beaucoup manqué, même s'il nous a envoyé des SMS et nous a envoyé des photos régulièrement. Il m'a manqué aussi, bien plus que je ne le pensais. C'est parfois comme ça quand je me rends compte que l'on peut devenir amoureux de quelqu'un en seulement quelques mois.

Il jette ses bras autour de moi et je souris, aimant la chaleur qui émane de lui malgré le fait qu'il fasse si froid dehors. Sam me serre contre lui, embrassant ma joue. Même ses lèvres sont chaudes. Mes joues sont déjà rouges du froid, donc le nouveau rougissement est indiscernable. Sam m'embrasse encore un instant et je savoure le sentiment. Cela me fait me sentir mieux, à tel point que quand il s'éloigne, je veux demander un autre câlin. Autant que je veux, je ne peux pas faire sortir les mots.

Sam me prend la main en souriant. "Tu es froid !" s'exclame-t-il, couvrant mes deux mains de ses mains chaudes. "Pourquoi n'êtes-vous pas à l'intérieur où il fait chaud ?"

"Je voulais faire une promenade."

"Tu aurais dû porter des gants," réprimande Sam légèrement, accentuant ses mots avec une petite pression sur mes mains. "Tes doigts pourraient tomber."

Je rigole. "J'en doute."

Sam lève mes mains et il embrasse mes doigts légèrement, quelque chose qu'il n'a jamais fait auparavant. Je rougi considérablement.

The Honey-Beesحيث تعيش القصص. اكتشف الآن