The Honey-Bees

Dix-neuf

Avertissement : mention de cicatrices d'automutilation, mais ce chapitre est surtout sain

L'été se compose de beaucoup de questions, la plupart du temps mes copains me demandent de retirer ma chemise et / ou me disent de me changer en quelque chose de plus cool. Je m'oppose à chaque fois qu'ils demandent. Oui, il fait chaud, mais il ne peut jamais être assez chaud pour que j'enlève mon pull ou que je porte un t-shirt. Je ne suis tout simplement pas prêt.

Sasha me l'a fait remarquer quand je lui ai dit que je n'étais pas prêt à faire des progrès. Il a raison. Il y a un an, je ne l'aurais jamais envisagé. Le fait que je l'envisage est un exploit en soi, même si je pense que je ne le ferai pas.

Nous avons eu une petite conversation à ce sujet au moment où il a commencé à faire chaud. C'était surtout qu'ils ne comprenaient pas et que je ne savais pas comment leur expliquer pour qu'ils comprennent. Les choses vont bien maintenant, mais je ne peux m'empêcher de penser que je n'essaie pas assez fort.

Tout le monde est sorti et une fois que je suis seul pendant environ une heure, je commence à me sentir seul. Je sais que Sam est en train de prendre des photos car tout est encore fleuri pour l'été, alors je vais le trouver. Je n'étais pas allé avec lui à l'origine à cause de la chaleur, mais je le braverai si j'obtiens sa compagnie en retour.

Je trouve Sam près de la fontaine. Les étudiants en sculpture l'ont construit et conçu comme leur grand projet pour l'année. C'est à trois niveaux et richement fait. Il a l'air magnifique au milieu de l'herbe.

En parlant de projets, j'ai eu un bon reportage sur le roman que j'ai écrit pour l'année. Je n'ai pas eu d'offres de livres comme je le souhaitais secrètement et j'ai essayé de ne pas être déçu. Je sais maintenant à quoi m'attendre et je ne suis pas aussi stressé pour l'année prochaine. Je ne veux toujours pas que l'école recommence, mais je veux aussi que l'été se termine donc le temps va changer. Je ne peux pas gagner.

Sam est occupé à prendre des photos des canards qui barbotent dans l'étang. Il a l'air vraiment heureux avec seulement les canards et son appareil photo. Je souris à la vue.

Je m'approche de lui, me sentant soudain anxieux, et tape doucement sur son bras pour attirer son attention.

"Ça te dérange si je te dérange ?" Je demande.

Sam sourit, laisse son appareil photo tomber autour de son cou et m'attire dans une étreinte chaleureuse. Je me blottis contre lui, sentant ses bras autour de ma taille. Je suis d'humeur câline aujourd'hui et je veux rester comme ça pour toujours.

"Tu peux me déranger quand tu veux !" s'exclame-t-il en me serrant. "Eh bien, pas que tu me déranges. Tu ne me déranges jamais."

Je souris. "Tu m'as manqué," j'admets, sentant les mots se précipiter avant que je puisse les arrêter.

Je garde tout ce à quoi je pense, les pensées de combien je l'aime, combien je veux rester dans ses bras pour toujours, combien je veux qu'il m'embrasse.

"Aww, Nik", roucoule-t-il. "Tu m'as manqué aussi."

Sam presse sa joue contre la mienne alors qu'il me serre dans ses bras puis me laisse partir. Je veux le retirer, mais je pense que ce serait un peu gourmand si je le faisais, donc je ne le fais pas. J'atteins délicatement sa main à la place.

Sam se penche et m'embrasse légèrement et rapidement. Je m'accroche à sa main, me sentant heureux.

"As-tu vu les canards ?" demande-t-il avec éclat.

J'acquiesce. "Ils sont vraiment mignons."

"N'est-ce pas ? J'aimerais pouvoir avoir un canard de compagnie ! Ooh ! Quand nous aurons une maison ensemble, je veux des bébés canards. Ou des poules !" il se promène, les yeux s'éclairant comme des feux d'artifice.