The Honey-Bees

Vingt

Avertissement : rien

Remarque : Ceci est le dernier chapitre, mais l'auteur a écrit une histoire latérale pour aller avec cela il y a quelques temps. Vous pouvez la trouver sur son profil sous le nom de « In the Air, On the Clouds », si vous êtes intéressé. J'espère que vous avez aimé cette lecture. xo

Je me réveille au milieu de la nuit lorsque quelqu'un sort du lit suite à la sonnerie d'un téléphone. Je sens immédiatement que la présence de la personne s'en va, même si je ne sais pas trop qui est parti. Béant, je m'assois, les yeux tombant sur l'ombre qui quitte la pièce, le téléphone à la main. Pendant quelques minutes, je m'assois là, écoutant la voix silencieuse converser de l'autre côté de la porte. Sam se serre plus contre ma taille depuis que je suis assis et je caresse doucement ses cheveux pour l'apaiser afin de ne pas le réveiller. Je regarde la porte dans l'expectative, endormie.

"Sasha ?" Je demande doucement, une fois la porte ouverte et refermée.

"Rendors-toi, chéri," murmure Sasha avec lassitude.

J'étudie son visage dans l'obscurité, à la recherche de signes de détresse. Il ne pleure pas, mais il semble songeur. Je rampe hors des couvertures et me précipite vers le bord du lit, en faisant attention de ne pas réveiller tout le monde. Je suis assis de la cuisse à la cuisse avec Sasha, qui a la tête dans les mains. Je pose provisoirement une main sur son bras. Il change de position pour me permettre de le tenir. Mon coeur bat, d'une bonne ou d'une mauvaise façon, je ne suis pas tout à fait sûr.

"Qu'est-ce qui ne va pas ?" Je demande, en serrant Sasha.

Il sourit un peu, mais son cœur n'y est pas. Je n'aime pas la façon dont l'atmosphère se sent. Sasha l'appellerait une mauvaise énergie.

"J'ai reçu un appel de ma maman. Je suppose qu'une de mes tantes, l'une de celles qui sont rentrées en Russie, la sœur de ma mère, est décédée et mon nom est dans le testament. Je n'ai même pas pu la rencontrer, mais je suppose qu'elle voulait vraiment me rencontrer. "

Sasha soupire un peu. Il ne parle pas beaucoup de sa famille, sauf pour sa famille proche. Il est parfois facile d'oublier complètement des choses sur les gens.

"Elle m'a laissé beaucoup d'argent."

J'avale. "Je suis désolé."

"Je ne sais pas, je sens que je devrais être triste, mais ce n'est pas comme si je la connaissais. Je ne pense pas avoir jamais reconnu son existence jusqu'à présent, ou pas récemment. Elle m'envoyait des cartes d'anniversaire tous les quelques années. Je me sens coupable de ne pas être triste. " Il rit un peu, mais s'arrête rapidement.

"Combien d'argent ?" Je chuchote.

Sasha rencontre mes yeux malgré l'obscurité dans la pièce. "Beaucoup."

Nous restons silencieux un instant. "Elle n'était pas riche, mais." Sasha s'éloigne. "Je ne pense pas que nous aurons des problèmes après l'université."

"Tu appellerais ça le destin, n'est-ce pas ?"

Les lèvres de Sasha se contractent en un sourire. "Oui."

"Destin."

Sasha m'embrasse alors. Il se sent plus détendu. Il pose sa main sur mon bras et me pousse doucement sur mon dos et me cloue au matelas, m'embrassant tout le temps. J'embrasse joyeusement en retour, fredonnant doucement alors que j'enroule mes bras autour de son cou.

Lentement, il diminue son contrôle, me faisant diriger. Je ne sais pas trop quoi faire, mais Sasha ne semble pas s'en soucier. Je m'arrête de l'embrasser une fois que je commence à m'inquiéter de mes performances, optant plutôt pour des baisers expérimentaux sur sa mâchoire et son cou.