Chapitre 35.

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Océane.

Je tourne la tête et fixe Aaron.

- Tu m'expliques ?

Il ne répond pas et continue d'examiner Aidan. Et cela m'énerve.

- Aaron ?

- Jason, ramène le à la maison. Ordonne-t-il simplement.

Je ne quitte pas Aaron des yeux, même quand je sens que Jason et Aidan partent. J'aurais du accueillir Aidan mais je suis toujours sous le choque. Je ne comprends pas ce qu'il fait ici ! Aaron marche d'un pas rapide jusqu'à son bureau et je dois presque courir pour le rattraper. Une fois à l'intérieur, je claque la porte et lui répète :

- Tu m'expliques ?

Et encore une fois, il ne répond pas se contentent de rester de dos.

- Aaron ! Je te parles !

Il se tourne et me regarde avec un regard neutre. Je fronce les sourcils et attends une réponse.

- C'est Aidan, se contente-t-il de dire.

- J'avais remarqué merci. Dis-je ironiquement. Pourquoi est-il ici ?

- Pour...

- Pour ?

Il soupire bruyamment et m'avoue :

- Pour être sure qu'il n'y a rien entre vous.

Sa réponse me fait l'effet d'une claque. Pour être sure qu'il n'y a rien entre nous ?

- Quoi ? Lâchais-je doucement.

Un tas d'émotions s'emparent de moi. De la haine, de la colère...mais surtout de la déception. Hier, je lui est bien fait comprendre qu'il n'y avait jamais rien eu entre nous. Et j'ai finis par lui avoué mes sentiments. Et il ose ramener Aidan ici pour être sure qu'il n'y a rien entre nous ?

- Hier...je...je t'ai dis qu'il n'y avait jamais rien eu. Dis-je lentement. Et aujourd'hui tu le ramène ? Ajoutais-je plus fort.

- Océane, commence-t-il.

- QUOI OCÉANE ? COMMENT AS-TU PU FAIRE CA ? TU NE TE RENDS PAS COMPTE DE TON GESTE ?

- Je n'ai rien fais de mal.

- JE T'AI AVOUE MES SENTIMENTS ET TU OSES LE FAIRE VENIR?

Son expression neutre change et j'y vois une once de douleur. Il vient de se rendre compte de son erreur ?

- Océane, je voulais juste être sure qu'il...

- Tu n'as pas de comptes à me rendre Aaron, le coupais-je, C'est normal que tu veuilles te rassurer étant donné que tu n'as pas confiance en moi.

Quelque chose en moi se brise. Pourtant on a passé une belle nuit et on s'est bien amusé là-tantôt et il le ramène ici. Je pensais qu'on avait tourner cette page mais non, la page est grande ouverte parce que monsieur Aaron en a décidé ainsi. Il fait un pas en avant en me disant :

- Je veux juste être sure...

- C'est bon ! J'ai compris. Le coupais-je brusquement.

Je hoche la tête et me tourne vers la porte. Je sens la haine remplacer la douleur. J'ouvre violemment la porte et m'apprêtais à sortir mais je me tourne d'abord vers lui et lui dis:

- Si tu veux jouer Aaron, apprend à déplacer correctement tes pions.

Je ferme la porte et murmure :

- Que la partie commence.

Je marche d'un pas lourd jusqu'à la maison. Voir les empreintes qu'on a laissé sur la neige augmente la sensation de trahison que je ressens. Car oui, je considère cet acte comme une trahison. Et je suis pas près de la pardonner.

L'humaine et l'Alpha dominantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant