L'humaine et l'Alpha dominant

Chapitre 36.

Aaron.

Les minutes qui suivent sont le chaos. Je fonce sur lui et l'arrache d'Océane. Je la pousse pour qu'elle s'éloigne aussi loin que possible de lui. Mon poings s'abat sur sa mâchoire, il perd l'équilibre et tombe au sol.

J'en profite et monte sur lui pour l'enchaîné de coups. Océane cris, Jason et Léon essayent de me séparer de lui. Je ne vois plus rien. Ma haine m'aveugle. Il y a du sang partout mais cela ne m'empêche pas de me défouler sur lui, juste au contraire ils me donnent encore plus envie.

- ELLE EST A MOI ! Hurlais-je.

- TU VAS LE TUER ! Hurle Océane.

Je sors de ma transe. Jason en profite pour me soulever et m'éloigner de lui. Mon cœur bats beaucoup plus vite qu'il ne doit. J'essaye de me libérer de la prise de Jason mais il me tire fortement vers l'extérieur. Je continue de me débattre jusqu'à ce que je croise le regard apeuré d'Océane. Et ça suffit pour que je me laisse guider par Jason.

- Il va le regretter ! Criais-je en fessant les cent pas devant la maison.

- Je pense qu'il n'est même plus en état de se rappeler quoi que ce soit.

- Ramène le à la cave. Ordonnais-je à Léon.

- Il faudra d'abord que le médecin passe le voir. Propose celui-ci par le pensée.

- RAMÈNE LE!

Il soupire et le soulève. Il est contre ma décision mais Léon sait très bien qu'il ne faut jamais me contredire quand je suis énervé. Tout le monde le sait. Je continue de marcher de gauche à droite pour essayer de me calmer mais s'est impossible.

Comment ose-t-il lui faire une déclaration d'amour ? Et l'embrasser ? Il a signer son arrêt de mort. Elle est à moi ! Elle m'appartient ! A MOI!

Léon sort de la maison avec le corps D'Aidan sur le dos. Océane sort aussi derrière lui.

- Où est-ce qu'il le ramène ? Me crie-t-elle.

Je ne répond pas parce que je suis sur le point d'exploser et sa va mal finir.

- Où est-ce qu'il le ramène ? Répète-t-elle plus fort.

Calme toi Aaron. Calme.

- IL NE VA NULLE PART ! Hurle-t-elle en allant derrière Léon.

Là, c'est le goutte d'eau en trop.

- TU PRÉFÉRAIS QU'IL RESTE AVEC TOI HEIN! Hurlais-je.

- VU SON ETAT OUI!

Les battements irréguliers de mon coeur refont surface. La colère coule dans mes veine. C'est trop tard. Je me dirige rapidement vers elle et lui attrape le bras.

- LÂCHE MOI !

Elle peut crier autant qu'elle vaut je m'en fou. Tout ce qui conte est de l'éloigner le plus loin possible de ce connard. Je la tire jusqu'à la maison. Elle manque de tomber à plusieurs reprises et ça aussi je m'en fou.

Une fois devant notre chambre, j'ouvre la porte et la balance au sol. Je ferme la porte derrière moi et la regarde pleurer. Ça me mets hors de moi qu'elle pleure pour ce type.

- ARRÊTE DE PLEURER !

Mais elle continue.

- TU L'AS EU TA DÉCLARATION ? CELLE QUE TU ATTENDAIS DEPUIS SI LONGTEMPS ! Hurlais-je en jetant les objets qui traînaient sur l'armoire à coté de la porte.

Je pousse l'armoire au sol. La colère m'aveugle. Je jette tout ce que je trouve. Tout ce que j'entends sont les pleurs d'Océane, les objets tombant et le bruit du verre. Je crie pleins de choses.Pourquoi pleure-t-elle pour lui? Je vais le tuer ! Le tuer !