Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Tout était paisible dans ce quartier. Aucune présence de tempête, elle se reposait calmement.
— Où est Karel ?
— Aucune idée !
— Com- Tu es resté jusqu'à une heure du matin au salon, je te rappelle. Dit la mère d'un ton dur.
— Maman, souffla-t-il. Je suis allé me coucher à une heure trente. Et elle n'était toujours pas rentrée. Donc...
La maman renfrogna la mine, et se saisit de l'appareil téléphonique fixe de la salle à manger. Elle manipula les touches de l'appareil et le porta rapidement à l'oreille, croisant fermement ses bras.
Karel dormait paisiblement dans les bras de Morphée, avec ses vêtements de la soirée d'hier. Plutôt mouvementée. Son téléphone sonna bruyamment sans pour autant la faire sursauter. Elle le chercha des mains sur son lit, et décrocha sans même regarder l'écran.
Karel – « Allo. »Fit-elle d'une voix dure et limite endormie, les yeux fermés.
Elle grimaça et éloigna rapidement le téléphone de ses oreilles. Sa mère venait de lui crier dessus et elle détestait ça.
La mère – « Karel ? Où es-tu ? »
Karel - « Purée... Tu vas arrêter de hurler dans mes oreilles ? Je descends. »
Elle ne laissa pas sa mère lui répondre et interrompit l'appel. Elle ne supportait pas cette semi-autorité que voulait avoir sa maternelle sur elle. Les limites ne devaient pas être dépassées.
Sa mère fixa le téléphone pendant plusieurs secondes, l'air ébahit.
— Elle m'a vraiment raccroché au nez ? dit-elle, surprise.
— Si c'était moi qui l'avais fait, ma joue aurait déjà été en feu n'est-ce pas ? Supposa Jeff, de sa petite taille, assis sur la table à manger.
— Tu te tait, et tu manges. Lui ordonna-t-elle en lui donnant dos, et s'intéressant à la cuisine.
Je vous présente Karel, Karel Kane. Du haut de ses dix-huit ans, elle faisait l'unanimité sur son caractère bien trempé. Elle venait d'une famille de la haute société, et ses pensées avaient aussi tendance à l'être. La plupart des personnes voyait d'elle, une magnifique jeune femme au teint noir-ébène, mais aussi une personne hautaine qui n'avait besoin de personne, et qui n'avait pas sa langue dans sa poche : Une Karel dans toute sa splendeur.
