sogno di amarti / plk

trentotto

𝚒𝚜𝚒𝚜  𝚐𝚒𝚘𝚒𝚊
deux jours plus tard

alix est entrain d'essayer quinze tenues différentes. moi je vois flou, je suis complètement ailleurs.

on est rentré ce matin avec math. et franchement, même si c'était vraiment incroyable notre temps passé là-bas, je suis un peu déçue de la façon dont s'est terminé notre séjour. il n'y a eu aucun autre rapprochement, et pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé. bon, j'abuse un peu parce qu'il a fini par dormir avec moi chaque soir et c'était déjà une victoire. il s'est complètement braqué quand je lui ai parlé de ce soir aussi. et c'est sûrement ça qui me rend aussi pensive.

avec alix, on y va avec laïs et marin. j'aurais aimé que mon cavalier soit mathieu même si je sais que je ne m'ennuierais jamais avec laïs. il a dit « qu'il y réfléchirait » mais je sais qu'il ne viendra pas. je le connais, c'est pas sa scène.

alix remarque que je suis totalement ailleurs et me sort de ma rêverie.

– eh, t'es à l'ouest depuis que t'es rentrée, ça va pas ?

– mh ? ouais ! ouais, ça va.

elle souffle et s'assoit à côté de moi sur mon lit.

– qu'est-ce qui a ? t'as rien dis sur ton voyage, ça s'est mal passé ? tu m'en veux ?

je me mords les joues en regardant mes mains.

– non, c'était génial. mais j'suis pas sure qu'on ai vraiment avancé, enfaite. j'voulais qu'il soit là ce soir.

– isi... tu sais que les strass et les paillettes c'est pas son délire...

– c'est pas mon cas non plus.

– oh, elle s'exclame. j'ai envie de te gifler quand t'es comme ça sérieux ! elle dit et je fais une moue. t'as grandi là dedans ! même moi à force je m'y suis habituée. alors non t'aimes pas faire semblant. non, t'aimes pas qu'on vienne te casser les couilles en te parlant du sixième mari d'eleanor. non t'aimes pas afficher une expression parfaite juste pour satisfaire tes parents mais isis, t'as grandi la dedans. c'est
une partie de ta vie. mathieu tu penses qu'il a même déjà été à une de ces soirées ?

je soupire et me laisse tomber en arrière sur le lit. je pensais qu'elle avait fini mais elle met le point sur ce qui m'inquiète le plus.

– t'as peur qu'houssem soit là, c'est ça ?

je grimace et elle continue.

– et t'aurais aimé que mathieu soit là pour lui faire face.

je pousse un cri de désespoir et me relève en
boudant.

– isis c'est pas ton garde du corps mathieu ! et tu devrais pas lui en vouloir parce qu'il est pas là.

– je lui en veut pas...

– habille toi, on va être en retard.

je soupire mais je me lève pour finir de me préparer.

je regarde la robe que j'avais prévue pour ce soir en grimaçant. j'ai déjà été cent fois à ce genre d'événement et en plus cette fois on sera quatre. cette soirée ne devrait annoncer que du bon mais non, moi j'ai l'impression qu'on m'envoie en centre.

j'enfile la longue robe rouge à fine bretelle et encolure carré que j'ai choisis avec ma mère. on dirait presque que j'ai des seins avec. le haut est très serré alors que le bas et vraiment évasé. j'enfile une paire de talons lacés blancs et alix écarquille les yeux comme si elle ne m'avait pas déjà vu essayer la robe.

je roule des yeux tout en mettant mon serre tête en place.

– force pas, c'est bon...

– non mais t'es super belle isi, vraiment.

je le regarde de haut en bas et hausse un sourcil.

– tu t'es vue ? c'est toi qui est magnifique.

elle rit et me remercie. les garçons arrivent nous chercher dix minutes plus tard. je mets du parfum comme dernière touche et on prend la route vers l'immense demeure parisienne de mes parents. je la déteste cette maison. enfin, c'est plus un palais qu'une maison, c'est complètement démesuré. la maison qu'on a à lyon et dans laquelle on a grandi est bien plus réaliste.

que la mascarade commence.

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on va pas se mentir ce chapitre est nul à chier mais bon fallait annoncer la couleur. sorry vous inquiétez pas la suite arrive