sogno di amarti / plk

trentanove

𝚒𝚜𝚒𝚜 𝚐𝚒𝚘𝚒𝚊

une heure et demi qu'on est là et j'ai déjà envie de crever. ma robe me sert beaucoup trop, mes escarpins me font mal aux pieds et même mon serre-tête me broie le crâne. enfin j'avoue ne pas savoir si c'est le serre-tête ou les gens qui n'arrêtent pas de « m'emprunter » à laïs pour me raconter à quel point j'ai grandis, ou pour me dire que c'est marrant que leur fils et moi ayons le même âge.

je sais très bien ce que tout le monde essaye de faire ce soir, et c'est la raison pour laquelle cette soirée sera un désastre. j'ai déjà envie de rentrer. mais étant donné que je me suis déjà pointée à paris deux jours plus tard j'en dois une à luca et à mes parents.

mathieu n'est pas là, aussi. je suis pas étonnée. mais j'aurais aimé qu'il le soit. j'aimerais tellement leur montrer à tous que moi j'en ai rien à foutre de leurs fils en costard bien taillé.

– isis, t'es out, me dit laïs.

– putain t'imagine même pas à quel point.

– un verre ?

– avec plaisir.

il me tend son bras que j'attrape et on se dirige vers la fontaine à champagne. oui, fontaine. rien n'est trop beau pour mes parents. je suis mauvaise, je les aimes énormément et ce n'est en aucun cas à eux que j'en veux. ils savent très bien comment je me sens dans ce genre de soirée, en revanche.

laïs me tend une coupe de champagne et me propose d'aller rejoindre alix et marin qu'on a perdu depuis une bonne demi-heure.

finalement, on les trouve justement entrain de parler avec mes parents et luca. on se joins à eux.

– isis ma chérie tu es magnifique.

– merci maman...

– aller va, ne fais pas cette tête. la mère de... nathan, je crois, est venue me dire qu'elle voulait te présenter son fils.

– maman.

– il est très charmant.

– je ne suis pas libre, je dis sèchement. alors la mère de " nathan " va devoir trouver quelqu'un d'autre pour son fils.

elle fronce les sourcils, visiblement étonnée. puis elle sourit légèrement.

– je pensais que c'était fini entre houssem et toi ? c'est reparti ?

– non maman, écoute, y'a pas d'houssem et y'en aura plus jamais.

luca prend mes amis ainsi à part et s'éloigne, me laissant toute seule avec mes deux parents.

– mais enfin ma chérie, houssem est un très gentil garçon, pourquoi as-tu l'air d'être tant contre cette idée ? me demande mon père.

– papa... houssem est un idiot. il m'a quitté comme un lâche alors que je l'aimais. et pourtant je peux vous garantir qu'entre nous ce n'était pas aussi beau qu'il en paraissait. alors s'il vous plait, plus de houssem. d'accord ? c'est fini.

ma mère a l'air déçue, mon père aussi. mais il fallait que ce sois dis. je ne pouvais pas rester dans le mensonge auprès de tout le monde à propos de lui. aujourd'hui je me dois d'aller de l'avant.

je les laisse et rejoins alix, marin et laïs qui ne sont plus avec luca.

– désolée que vous ayez eu à subir ça.

– c'est rien mon chat, t'inquiète, dit alix.

– et si on prenait un autre verre ? suggère marin.

on rit tous et on se rue sans plus tarder vers le buffet. au final, on finit dans ma chambre d'ados à s'empiffrer de petits fours et avec des bouteilles de champagnes pleins le sol. c'est bien plus drôle qu'en bas, avec tout ces gens qui font semblant d'être heureux et d'apprécier ce genre de soirée.

enfin, je suis sûre que certains aiment vraiment ces soirées, mais ils sont sûrement superficiels et faux. ce qui n'est pas notre cas.

luca nous rejoins dans ma chambre et s'arrête essoufflé comme un dingue à la porte.

– putain pourquoi on dirait que tu vas clamser ? je lui demande.

– ton gars, il dit entre deux respirations. ton gars, en bas... il inspire un grand coup. mathieu, il est en bas.

j'écarquille les yeux. j'ai bien entendu ?

– répète ?

– mathieu... il est... en bas ! mathieu est en bas.

je me lève d'un coup et le dépasse pour dévaler les escaliers à une vitesse éclair, entendant les autres me suivre dans les escaliers. j'arrive en bas presque aussi essoufflée que luca et je scrute la foule à sa recherche.

puis je le trouve enfin, en bas des marches. en costard. mathieu, en costard.

je manque de m'évanouir en le voyant ainsi mais je me contente de descendre les marche pour le rejoindre.

– t'es là.

– je suis là.

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D I S C L A I M E R
ce chapitre était le dernier de sogno di amarti. ça fais des mois que je n'arrive plus à reprendre l'histoire, je me suis perdue dans ce que j'ai écris, je ne m'y retrouve plus. je voulais tout de même la clôturer.
je vous laisse avec la fin dans la suite.