« La peur est un des plus grands problèmes inhérents à la vie. Être sa victime c'est avoir l'esprit confus, déformé, violent, agressif, en perpétuel conflit. C'est ne pas oser s'éloigner d'un mode conventionnel de pensées qui engendrent l'hypocrisie. Tant qu'on n'est pas délivré de la peur, on peut escalader les plus hautes montagnes, inventer toutes sortes de dieux, mais on demeure dans les ténèbres. » Jiddu Krishnamurti, "Se libérer du connu".
J'y étais. Mon premier jour au collège. Pour certains, cela semblait incroyable mais, à mes yeux, c'était le début d'une peur constante et d'une tonne de sentiments contradictoires. J'appréhendais par-dessus tout l'idée d'intégrer un nouvel établissement qui, par dessus le marcher, était le meilleur de tout le pays. La crainte que nous nous oubliions au fil du temps m'obsédait. J'avais peur que tu me remplaces. J'étais terrifiée à l'idée que tu me laisses tomber, que tu te rendes compte que je n'en valais pas la peine.
Ma première journée m'avait horrifiée sans que je ne le laisse paraître parce que je détestais montrer ce que je ressentais. Montrer mes sentiments. Je haïssais l'idée que les gens me connaissent. Me connaitre, ce serait me rendre encore plus vulnérable que je ne l'étais déjà. Tu étais la seule avec qui j'étais moi-même. La seule qui savait qui j'étais vraiment et, ce qui te rendait unique à mes yeux, c'était que tu m'avais acceptée telle que j'étais.
Au fond, tu étais la personne la plus unique qui existe sur terre.
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Au fond...
Short Story« Tu as été pour moi ce que personne d'autre n'aurait pu être. (...) Si quelqu'un avait pu me sauver, cela aurait été toi. » Virginia Woolf, dernière lettre à son mari, Leonard. L'une était dépressive L'autre était possessive L'une était une fleur f...
