Vacances d'été (sixième)

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     « Nous ne devons pas avoir peur de toucher, de sentir, de montrer notre émotion. La chose la plus facile dans le monde est d'être ce que vous êtes, d'être ce que vous ressentez. La chose la plus difficile est d'être ce que les autres veulent que vous soyez. Ne les laissez pas vous mettre dans cette position. » Leo Buscaglia.

     Ce jour-là, fut un des meilleurs de ma vie et je n'exagère pas. Tu étais venue chez moi à la maison et j'étais la fille la plus heureuse au monde.

     J'étais énormément attachée à toi. Beaucoup trop quand j'y repense.

     Je t'avais parlée de tout. De ces hypocrites avec qui j'avais passé l'année, de mes craintes de ne pas réussir et par-dessus tout, de cette peur constante de finir par devenir comme eux à force de les côtoyer. Encore une fois, tu avais su m'aider, me comprendre et transformer mon sentiment de peur en espoir. L'espoir de réussir, de rester moi-même et de m'en sortir durant ces années. Tes mots avaient le pouvoir de guérir mes lésions. Tout ton être avait sur moi cette faculté. La faculté de me faire croire en tes paroles. De me faire comprendre que je n'étais pas un cas désespéré et de me redonner confiance en moi, en la vie et en tout ce qui m'entourait. Notamment toi. Tu savais tout de moi. Tu savais comment me sauver. Comment me libérer de ces ténèbres dans lesquels je sombrais depuis le décès de ma grande sœur. Comment m'enfoncer aussi... Mais ça, ce n'était qu'un détail parce que jamais cette idée ne t'aurait traversée l'esprit. J'en était sûre et certaine. 

     Au fond, tu étais, depuis le premier jour où je t'avais aperçue, devenue ma lueur d'espoir. Ma lumière dans le noir.

Au fond...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant