Chapitre 26

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Tony et toi entrez dans la pièce. Celle-ci est un peu plus petite que le chambre que tu partageais avec ta meilleure amie. Les peintures sont de couleur crème et des LEDS sont posés au plafond. Une armoire couleur crème, elle aussi, est dans un coin de la pièce, son intérieur est caché par un léger rideau. Face à l'armoire, un grand bureau est lui aussi installé dans un coin de la pièce. Un simple miroir est positionné face au grand lit deux places situé au milieu de la chambre. Une porte est ouverte. Tu t'engouffre à l'intérieur et découvre une salle de bain crème aussi, avec une douche plutôt spacieuse et un évier avec un tas de rangement en dessous.
Après avoir tout découvert, tu rejoins Tony dans la chambre.

Toi : Wahou j'ai enfin ma chambre à moi !
Tony : Ouais, t'as de la chance. Moi je dois me tapper Ondreaz.
Toi : Arête de râler.
Tony : Je pourrais venir dormir ici de temps en temps.

Il s'écroule sur le lit et se soulève sur ses deux coudes en t'amadouant du regard.

Toi : On verra bien monsieur Lopez.
Tony : Ouais, ouais c'est ça.

Tony rigole et te tire sur le lit avec lui.
Tu éclate de rire et te retrouve sur le dos, lui au dessus de ton corps. Il plante son regard dans le tien et vos rires se stoppent. Tony s'approche doucement de ton visage passant une main à l'arrière de ta nuque. Il effleure doucement tes lèvres, plusieurs fois. Un millier de sensations se bousculent dans le bas de ton ventre. Tu ne veut pas faire durer l'attente plus longtemps et tu te lève sur tes bras pour écraser tes lèvres contre les siennes. Vous vous embrassez avec passion. Tony détache sa bouche de la tienne, ce qui te crée une sensation de vide et te fait lâcher un petit grognement. Il descends ses lèvres à ton cou et te dépose une dizaine de bisous. Tony remonte à ton oreille et te lèche le lobe et te le mordille doucement. Tes yeux se révulsent et tu n'attends qu'une chose : qu'il arrête sa torture. Tu sens le souffle de ton copain dans ton oreille ce qui te fait doucement gémir de plaisir.

Tony "murmure" : Tu n'imagine pas tout ce que je pourrais te faire sur ce lit. Je te jure que tu t'abandonnera à moi.

Ses mots crus te procurent un millier de frissons dans tout le corps. Tony ramène son visage près du tien. Il t'embrasse à nouveau et fait augmenter la chaleur dans la pièce, plus qu'elle ne l'ai déjà. Tony se recule légèrement et va pour retirer son pull mais quelqu'un vous appelle d'en bas.

Tony "hurle" : Deux secondes putain !
?? : Non bougez !!

Tony grogne et continue à enlever son haut mais tu te relève.

Toi : Tony on devrai y aller...
Tony : Pffff fais chier.

Il se lève à son tour du lit et enfile à nouveau son sweat. Tu va pour sortir de la chambre mais Tony t'arrête en te prenant le bras.

Tony : Recoiffe toi et arrête de rougir, ils vont croire qu'on a baisé.

Tony te fait un clin d'oeil mais tu lui donne une tappe sur l'épaule.

Toi : Et toi passe un coup au toilettes.

Tu baisse les yeux jusqu'à son entre jambe.

Toi "murmure" : T'as l'air d'être à l'étroit.

Tu rigole et sort de la pièce laissant Tony derrière toi, la bouche béhante de ta prise de confiance soudaine.
Tu retourne seule dans le salon, après un passage à la salle de bain, comme si de rien était.

Thomas : Alors ta chambre ?
Toi : J'adore Thomas ! Merci beaucoup.

Tu lui donne ton plus beau sourire et Tony reviens des toilettes.

Tony : Bon pourquoi vous nous avez appelés les relous
Ryland : Qu'est ce qui a ? On vous a interrompu ?

Chase se retourne vivement vers toi et te lance un regard noir.

Toi "begaye" : Non, non ! Pas du tout. On regardait ma nouvelle chambre. C'est tout.

Tu baisse les yeux et regarde par terre.

Ryland : Je rigolais détends toi. T'inquiète.

Un rire nerveux s'échappe de ta bouche et Tony pouffe de rire. Il se penche vers toi.

Tony : T'es bidon en mensonge.
Toi : Ta geule.

Tu lui fait un doigt et Tony s'apprête a répliquer mais Avani et Anthony arrivent dans le salon. Le copain de ta meilleur amie a une valise à la main. Quand à elle, et bien... elle a l'air complètement effondrée. Tu t'avance vers eux, comme tout le monde. Anthony salue tout ses amis de loin puis Avani se réfugie dans ses bras. Tu entends de léger sanglots se briser dans le silence. Tu ne l'as jamais vue pleurer. Elle est tellement forte... Mais Anthony et elle ne se reverront pas de si tôt, elle te l'a confié. Tu te recule légèrement et te loge contre Tony. Celui ci passe ses bras autour ton cou et t'attire encore plus près de lui. Tu penche la tête légèrement en arrière pour le regarder dans les yeux. Ton copain jette un furtif regard autour de vous et dépose un petit smack sur le bout de tes lèvres, pour te rassurer, il sait que ça te fait mal de voir Avani dans cet état.
Après les quelques minutes d'adieu, qui pour toi dure une éternité, Avani laisse enfin le taxi emporter Anthony loin d'elle. Elle rentre dans le salon, les yeux rouges et les joues ruisselantes de larmes.

Toi : Avani...
Avani : Non laisse moi. S'il te plait *ton prénom*.

Tu hoche la tête et elle te dépose un bisou sur la joue avant de monter à l'étage, sûrement pour se réfugier dans sa chambre. Tu la regarde puis Ondreaz se positionne à tes côtés.

Ondreaz : Bon ça te dit on va arranger ta nouvelle chambre ?
Toi : Ouais, ouais pas de soucis, on y va !

Vous montez les escaliers et partez dans la chambre des Lopez pour récupérer tes affaires. Ondreaz referme la porte derrière vous.

Ondreaz : Bon raconte moi ! Il t'as dit quoi Tony ?? Ça avait l'air d'aller entre vous ?

Tu déglutis difficilement et te prépare à mentir sur ta relation avec Tony.

Toi : Et bien super ! Il s'est excusé une dizaine de fois au moins. Tony s'en voulait vraiment. Il en a pleuré, tu as vu dans l'état où il était ? Non, non je pouvais qu'accepter ses excuses.
Ondreaz : Mouais.
Toi : Mouais ?
Ondreaz : *ton prénom* des fois il a de belles paroles...
Toi : Ondreaz tu étais le premier à me dire qu'il ressentais réellement quelque chose pour moi.
Ondreaz : Oui j'ai pas dit le contraire ! Je dis juste que c'est un beau parleur c'est tout.
Toi : Tu insinu quoi là ?
Ondreaz : Rien du tout !
Toi : Ok et bien tais toi dans ce cas là.

Tu te retourne, vexée que le frère de ton copain le rabaisse autant. Tout se passe très bien pour le moment, et tu ne veut pas te prendre la tête pour le moment. Avec Ondreaz vous rangez et déplacez tes affaires, d'une chambre à l'autre, dans le plus grand des silences.

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