◼𝐿'𝒶𝓂𝑜𝓊𝓇 𝓃𝒶𝒾̂𝓉 𝓅𝑒𝓊𝓉 𝒾𝓂𝓅𝑜𝓇𝓉𝑒 𝓁𝑒𝓈 𝓈𝒾𝓉𝓊𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃𝓈◼

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Lance


Tu rentrais de ton travail, un petit boulot de technicienne dans une agence de programmation. Il était plus tard que d'habitude lorsque tu avais quitté l'agence, vingt-et-une heures pour être plus précise. Tu devais encore faire des courses pour la semaine, ton frigo étant complètement vide. Alors que tu soupirais, tu t'empressas de marcher en direction d'un petit supermarché pas trop loin de l'endroit où tu te trouvais. Malheureusement pour toi, ce ne sera pas chose faite. Tu marchais à peine pendant cinq minutes que tu te fis prendre par le bras, dos collé au torse de ce qui te semblait être un homme. Tout devenait flou autour de toi, tes pupilles se faisaient lourdes, et tu t'endormis petit à petit par un chiffon imbibé de chloroforme.

Tu te réveillas pourtant après quelques heures, ne sachant pas trop si ce que tu avais vécu s'était bel et bien passé. Mais quand tu décidas de te lever, tu te rendis compte que tes mains ainsi que tes pieds étaient attachés à une chaise en bois, et que d'ailleurs, tu étais assise sur celle-ci.

Tu commenças à paniquer, essayant de bouger tes mains pour te libérer, mais rien à faire, tes liens ne bougeaient pas. Ton esprit commençait à s'imaginer tous les pires scénarios possibles jusqu'à ce qu'un bruit de porte ne te fasse sursauter. Tu eus la meilleure idée, du moins c'est ce qui traversa ton esprit à ce moment-là : faire semblant de dormir. Tu te calmas, ferma les yeux, et alors que tu tentais de calmer ton cœur, une voix s'éleva dans le calme de la pièce.



" Je ne te veux pas de mal, tu peux te réveiller. J'ai juste besoin de toi pour m'aider à récupérer quelque chose qui m'appartient. "



Sa voix était celle d'un homme, et elle semblait presque sincère, si on oubliait le fait que cette personne t'avait en quelque sorte kidnappée.

Tu n'ouvris pas les yeux pour autant, mais quand tu entendis la voix de ton ravisseur près de ton oreille, tu eus des frissons sur tout le long de ta colonne.



" Quand cela sera fini, tu pourras retourner à ta petite vie tranquille. Et ne fais pas semblant de ne pas m'entendre, je te vois frissonner. Elle te fait de l'effet, ma voix. Le dernier mot fut dit dans un sourire. Tu ouvris alors les yeux et vis ton ravisseur. "



Un jeune homme de ton âge aux cheveux bruns presque chocolat, à la peau légèrement bronzée couleur basané et de légères taches de rousseurs sur le haut de son nez. Il était à tomber. Tu pouvais sentir tes joues rosir petit à petit alors que ton regard s'attardait sur lui. Il rit en voyant ton visage et se reprit en te tendant un petit plateau où se trouvait un bol de bouillon aux légumes.



" Je crois que tu dois avoir faim. Je t'ai peut-être kidnappée, mais je ne suis pas un monstre non plus. Il le posa sur une table à ta droite et te détacha les liens que tu avais aux poignets avant de s'en aller vers la porte. Je te laisse deux heures pour te reprendre avant de t'expliquer le plan. "



Tu restas là, bouche bée, te demandant pourquoi tu étais tombée sur le seul ravisseur le plus canon de toute la terre, avant que ton ventre ne te fasse sortir de tes pensées par un gargouillement. Tu inspectas le bouillon, le trouvant un peu bizarre à ton goût, et après une inspection rapide, tu te mis à l'engloutir en quelques gorgées. Tu n'avais pas mangé de la journée, trop occupée à réparer par-ci par-là des ordinateurs et des machines de refroidissement du réseau. C'était sans doute la journée la plus chargée que tu eus de toute ta vie, et ce n'était pas près d'être terminé.

𝐕𝐨𝐥𝐭𝐫𝐨𝐧 𝐱 𝐫𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫Where stories live. Discover now