Chapitre 8

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"Plus les jours passaient, plus je goûtais aux plaisirs de la vie normale, les plaisirs de la liberté. Plus je m'épanouissais et j'étais sincèrement heureux. Mais je n'oublierai pas mon but : Sauver les enfants encore présents au CRDMA et tuer Zao de mes mains."

-Vous n'allez pas me dénoncer ?

Interrogea le blanc en en observant attentivement son interlocutrice. Ses airs de sadomasochistes en effrayaient plus d'un, mais en la voyant, lui il ne ressentait rien d'autre qu'un étrange sentiment qu'il n'avait alors jusqu'ici jamais ressenti depuis bien trop longtemps : De l'admiration. Il venait à peine de la rencontrer, mais elle avait décidé d'ignorer la hiérarchie.

-Bien sûr que non. Tu es encore un jeune puceau c'est normal d'agir avec impulsivité, tu as tout d'un apprenti héros.

Ces mots l'avaient touché. Lui, une machine à tuer ? Être un héros ? Il voulait être un héros oh ça oui. Mais il voulait surtout être un héros de l'ombre, qui sauverait les gens comme lui. La police commençait à s'agiter un peu partout, faisant circuler tout le monde. Un grand homme à la tête de chien s'approcha alors de Harumi et Midnight. Cette dernière se tourna vers le nouveau venu.

-Commissaire ?!

-Jeune homme, veux-tu bien me suivre s'il te plait. Midnight, wouf aussi je vous prie. Wouf allons devoir parler sérieusement.

Ils suivirent alors tous les deux le commissaire jusqu'à un endroit isolé. L'homme se frotta le front d'un air embêté et inspira profondément avant de relâcher l'oxygène accumulé d'un air las.

-Quel métier je vous jure... Il n'y a pas si longtemps j'ai passé un savon à trois apprentis héros pour absolument les mêmes raisons, et wouf  avez refait exactement la même chose.

-Si c'est par rapport à l'utilisation d'Alter monsieur le commissaire, je lui ai assuré qu'il n'aurait rien. Je me porte garante de ce jeune homme. J'ai déjà étouffé l'affaire auprès des civils en prenant quelques précautions.

Le coupa Midnight en regardant le commissaire droit dans les yeux. L'adolescent posa sa main sur l'épaule de l'héroïne interdite aux moins de dix-huit ans, et déclara.

-Le débat et tout ce qui touche à la juridiction faisaient parti intégrante de ma formation. Laissez-moi faire s'il vous plait.

-Toi tu te tais, n'aggrave pas ton cas.

Rétorqua Midnight en lui faisant signe de se taire.

-Même si vous avez étouffé l'affaire il a tout de même fait usage de son alter, ce qui je le rappelle est un crime dans notre société.

-Si je puis me permettre monsieur le chien policier, si je n'étais pas intervenu, l'incapable à la sécurité serait mort. Alors je l'ai sauvé en bloquant la balle de justesse. Ensuite le braqueur m'a remarqué alors je n'ai eu d'autre choix que de le maitriser pour qu'il ne me fasse pas de mal, c'était de la légitime défense. Hors il me semble qu'en cas de légitime défense, il est clairement écrit que l'utilisation de l'alter est autorisé dans la limite du raisonnable.

Le commissaire n'avait plus les mots, il lui avait cloué le bec sur son propre terrain. D'où sortait donc ce jeune homme capable d'user des failles de la justice pour en jouer ? Dans tous les cas il n'avait pas tort. Et puis le punir dans ces conditions aurait été réellement injuste dans ce contexte. Le chien policier soupira à nouveau avant de froncer les sourcils, visiblement plongé dans une intense réflexion, un débat mouvementé à l'intérieur de son esprit. Il releva alors la tête et plongea son regard canin dans le regard rubis du garçon albinos.

-Tu as raison, je n'ai absolument rien contre toi judiciairement, et même moralement je n'avais aucune envie de wouf punir. Tu es libre, je vais te reconduire chez tes parents.

My Hero Academia : Sujet 13Where stories live. Discover now