Unis par le destin

*31*

Mame Diarra Gaye:

__ Qu'est-ce que tu as? Me demanda le styliste

Alors que je défilais, je fus prise d'une forte migraine qui me poussa à m'arrêter dans ma démarche, espérant que la douleur allait passer mais cela n'arriva pas. Ça devenait de plus en plus insupportable alors je fus obligée de retourner à l'intérieur et c'est là qu'il me retrouva.

Il me regardait, inquiet, attendant une réponse.

__ De l'eau s'il te plaît

Il partit pour revenir avec une bouteille d'eau.

__ Veux-tu que je le dise à Henriette?

Henriette Barboza est une ancienne mannequin et propriétaire de cette maison de mode.

__ Non, ça ira. Je ne peux pas me permettre de m'absenter. Le défilé c'est dans une semaine. Donne-moi juste deux minutes

__ Tu pourras tenir?

__ Je ne suis pas malade Elaz

__ Si tu le dis

Je me débarbouillai le visage et la maquilleuse me fit quelques retouches.

Une fois sur le podium, je sentis encore des douleurs. Cependant, cette fois-ci, je ne m'arrêtai pas. Je gardai le sourire, la tête bien haute et me laissai aller.

Ma vision commença à devenir floue. J'avais des vertiges et ne savais plus ce qui se passait autour de moi.

Je sentis juste que je m'étais écroulée au sol avant de perdre complètement connaissance.

Mahmoud Shahid Fofana :

Je la regarde, le sourire collé aux lèvres, et me rends compte à quel point je suis chanceux de l'avoir dans ma vie.

Je n'aurai jamais cru que notre contrat allait nous conduire ici. Je n'aurai jamais imaginé qu'on deviendrait ainsi aujourd'hui, ni que je la toucherai un jour.

Je n'ai jamais passé une si agréable nuit de toute ma vie. Même ma première fois avec Diarra n'était pas ainsi.

Comment vous dire, c'était exceptionnel, magique, explosif, sensationnel... Je ne trouve pas d'adjectif adéquat pour vous décrire comment je me sentais hier. C'est comme si c'était la première fois que je faisais l'amour à une fille. Elle était tellement bonne Mon Dieu que j'ai laissé échapper à multi-reprises des insultes. J'ai même parlé l'Anglais, l'Allemand et même le Chinois tant ce que je ressentais était inexplicable. Ce que nous faisions était bon.

Elle s'est donnée entièrement à moi, me laissant prendre soin d'elle comme elle le mérite. Elle était très serrée ce qui m'a rendu fier.

J'ai aimé lui faire l'amour. J'ai vraiment adoré. J'ai aussi fait de mon mieux pour qu'elle se sente à l'aise, qu'elle apprécie ce moment magique. Je l'ai amenée au nirvana vu comment elle gémissait et à la fin, elle n'a pas pu s'empêcher de pleurer.

Au début, j'y allais doucement pour ne pas la blesser mais après, c'est comme si j'étais possédé. J'avais carrément perdu le contrôle. C'est quand elle m'a supplié d'arrêter que j'ai compris que j'y étais allé trop fort.

Nous l'avons fait jusqu'à Fadjr. Nous nous sommes découverts. J'ai exploré toutes les parcelles de son corps que je maîtrise parfaitement maintenant.

Il n'y a rien de plus merveilleux que de faire l'amour à sa femme.

Pas de la baiser mais de lui faire littéralement l'amour.