4. La décision

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1454 mots

Bonjour !

J'ai revu ce chapitre, parce que je pense que je formate trop mon écriture en espérant toucher le grand nombre, alors que ce n'est pas mon objectif premier en écrivant.

"Plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui", comme on dit !

Par conséquent, si vous remarquez de légères modifications dans ma façon de rédifer, vous en connaissez la raison.

J'adore ce chapitre, particulièrement la fin ! Je vous laisse le découvrir.

Bonne lecture !

* * * * *

Parcourant les couloirs de l'hôpital pour prendre son poste, Zayn ne put s'empêcher de se remémorer, un sourire mystérieux aux lèvres, les heures précédentes.

Alors que ses états d'âme liés à son métier, avaient introduit une tension palpable au sein du foyer qu'il partageait avec son mari, ce dernier avait sû - comme toujours - user des bons mots et le détourner efficacement de ces problèmes.

Même si pour ça, il avait dû donner de sa personne... Et se laver les cheveux pour la deuxième fois de la journée.

Rattrapé par une pulsion juvénile, l'infirmier avait entreprit de lui transmettre ses remerciements par le billet de spaghetti, jetés avec précision sur sa moue adorable.

Son air faussement offusqué valait bien ce gaspillage alimentaire éhonté. Tout comme la sauce tomate qui tâchait ses cheveux clairs, tranchant avec son apparence toujours si soignée.

Car même s'ils avaient en effet, confié à l'autre le moindre détail de leur existence passée, le brun savait que Niall regrettait amèrement de ne pas l'avoir connu quelques années avant leur rencontre, à l'université.

En agissant de cette manière, il espérait récupérer un peu de ce temps perdu.

Après avoir enfilé sa blouse, et saluer ses collègues, la bonne humeur de l'infirmier s'évanouit cependant.

Il se trouvait encore à l'accueil lorsque deux personnes, inconnus au service, apparurent derrière les portes de l'ascenceur, qui venaient de s'écarter.

Fort de ses années d'expérience, Zayn devina immédiatement de quoi il s'agissait. Et la ligne d'un dossier en particulier, celui de son protégé, surgit de sa mémoire : SSoc.

- Bonjour, nous sommes venus voir le petit Andreas.

Les deux agents n'avaient même pas besoin de se présenter. Et ils purent lire la compréhension dans les yeux de l'infirmier.

Celui-ci hocha seulement la tête, presque cérémonieux, avant de leur indiquer le numéro de la chambre. Bien malgré lui, il ne parvint pas à prendre un ton aussi courtois qu'à l'accoutumée.

- 421.

L'homme le dévisagea avec au moins autant de froideur que lui-même venait d'en exprimer ; alors que la femme acquiesça seulement, avant de se détourner comme s'il n'avait jamais existé. Mais il était habitué. Les infirmiers, petites mains ignorées, sinon méprisées du milieu hospitalier.

Pourtant, la femme eut la prévenance de toquer, et d'attendre de longues secondes l'autorisation d'Andreas pour entrer dans la chambre d'hôpital. Tout ce que pouvait faire Zayn, c'était observé.

Il n'avait jamais trouvé ces vitres, symbole d'un manque d'intimité révoltant en dépit du nombre de vies que le procédé avait sauvé, aussi utiles. Même s'il ne lisait pas sur les lèvres, il pouvait au moins jauger les expressions des uns et des autres. Surtout celles du petit Andreas.

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