10. Le réveil

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Bonjour !

Surprise ! Je suis en pleine écriture du chapitre 11 (et d'autres qui viendront plus tard), mais je n'ai pas pu m'empêcher de poster.

Petit bonus afin de vous permettre de visualiser : pour les connaisseurs, j'imagine Ni' enroulé dans sa couette comme Hauru dans Le château ambulant.

Ne me remerciez pas pour cette image !

Petit revirement dans ce chapitre. Pensez-vous qu'Andreas va se tenir à ses résolutions ?

Bonne lecture !

* * * * *

Le lendemain matin, tandis qu'Andreas dormait encore, Zayn prépara le petit-déjeuner pour lui et son homme.

La scène de la nuit passée ne cessait de tourner en boucle dans sa tête, et il avait capitulé aux aurores, résolu à ne pas se rendormir.

Il lança la cafetière, heureusement silencieuse, lorsque le blond fit éruption dans la cuisine.

Les yeux plisssés à cause de la lumière du jour, les cheveux en désordre, Zayn aurait bien fait de lui son petit-déjeuner. Mais il n'avait plus vingt ans.

Et un enfant à charge, désormais.

- Bonjour, amour.

- Bonjour...

Une tendre étreinte plus tard, une nouvelle silhouette se tenait dans l'embrasure de la porte. Andreas semblait un peu perdu, et pas totalement réveillé.

Pour preuve : l'oreiller qu'il trainait derrière lui, comme un doudou. Niall, entourant toujours les hanches de son compagnon de ses bras, fut attendri par cette vision.

- Bonjour à toi aussi ! Tu as bien dormi ?

L'infirmier grimaça. Son mari avait un sommeil de plomb, il ne s'était donc naturellement pas réveillé au cours de la nuit, et Zayn n'avait pas eu le temps d'évoquer le petit accident dont il avait été victime.

Mais Andreas semblait trop endormi, ou honteux, pour relever ; et se contenta de hausser les épaules, feignant l'indifférence.

- Qu'est-ce que tu fais avec ça, chéri ? Tu vas le salir à le traîner partout.

Alors qu'il se dirigeait vers la table du petit-déjeuner, le garçonnet releva soudainement la tête, la lèvre inférieure tremblante.

C'était apparemment à Niall de faire toutes les gaffes possibles et imaginables, ce matin. L'infirmier était cependant là pour rattraper le coup.

- Allez, donne-le moi, pendant que tu t'installes. Je vais finir de préparer le repas, des oeufs et du bacon grillé, ça te dit ?

Le garçon hocha seulement la tête en guise de réponse, et tendit son oreiller à Zayn, qui s'empressa de le déposer dans la chambre avant de revenir à ses préoccupations matinales.

- On ne commence pas la journée avec un estomac vide !

En le servant, l'infirmier remarqua qu'Andreas avait le regard rivé sur la pendule accroché au mur du salon, et se demanda s'il peinait à lire l'heure sur les aiguilles ou quelque chose du genre. Mais Niall, qui faillit renverser la bouteille de jus d'orange sur le sol, le soustraya à cette scène.

En vérité, ce n'était pas un, mais deux enfants qu'il avait sous sa responsabilité !

- Attention !

Zayn n'avait pourtant pas parler si fort. En tout cas, sa voix ne trahissait aucune hostilité. Ce n'est pourtant pas comme cela que le plus jeune individu présent dans la pièce l'interpréta. Pire, il le prit personnellement.

A ChanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant