9. L'accident

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1360 mots

Bonjour !

Je crois que ce chapitre se passe de tout commentaire.

Allez, je vous laisse savourer. C'est cadeau.

Bonne lecture !

* * * * * *

Le coucher avait été une grande source d'appréhension pour le couple.

Zayn redoutait de ne pas parvenir à rassurer suffisamment le petit garçon pour qu'il passe une nuit paisible.

Il avait déjà eu l'occasion de constater, à l'hôpital, du rituel entourant cette heure pour Andreas. Si sa mère n'était pas là, il ne fermerait l'œil que lorsque la fatigue l'emportait sur sa volonté.

Niall, de son côté, craignait simplement, comme pour tout, de ne pas être, ni de trouver sa place. Laisser gérer son mari était une solution provisoire, mais peu invieuse.

Il espérait pouvoir intervenir rapidement dans l'éducation, ou plutôt, la rééducation du garçon. Même s'il savait que ce n'était pas pour tout de suite, et qu'il allait devoir prendre son mal en patience.

Aussitôt après le dîner, l'enfant avait montré les premiers signes d'épuisement.

Les cernes sous ses yeux auraient fait pâlir n'importe quel toxicomane en manque. Et il fallait songer que les quelques jours passés à l'hôpital avaient sensiblement amélioré son état.

Une fois dans sa chambre, le garçon enfila son pyjama seul, sous le regard songeur de l'infirmier. Puis, il se glissa dans les draps frais.

Zayn n'osa pas l'embrasser, un peu gauche, et lui souhaita seulement de faire de beaux rêves, se maudissant lui-même ensuite. Quel abruti...

Le poids de la journée se fit sentir sur ses épaules, alors qu'il refermait la porte de la chambre du garçon.

Il était exténué par son travail journalier, et le stress ; secoué de tout ce qu'ils étaient en train de vivre.

Niall l'attendait dans le salon.

Il n'y eut pas de grande discussion s'attardant jusque tard dans la nuit, comme l'avait imaginé Zayn. Non.

Les deux maris se contentèrent de partager leur joie d'accueillir ce petit bout de chou, les yeux dans les yeux. Leur regard était plus éloquent que n'importe lequel des mots qu'ils avaient prononcé.

Moins d'une heure plus tard, après avoir tenté de s'intéresser à un feuilleton quelconque ; ils prirent la direction de leur chambre. Passage obligé par la salle de bain, avant de se rejoindre dans le lit conjugal.

Mais l'infirmier ne trouva pas immédiatement le sommeil. Il voyait les minutes défiler sur le cadran de son radio-réveil, sans parvenir à s'extraire à ses pensées de doute et d'angoisse. Toutes, ou presque, étaient concentrées sur Andreas.

Il finit par sombrer dans les bras de Morphée un peu avant minuit.

Seulement, loin d'être de qualité, son sommeil était léger ; et il se réveilla rapidement avec l'envie de boire un peu d'eau.

Pour regagner la cuisine, il devait impérativement passer devant la chambre d'Andreas. Et c'est là qu'en tendant l'oreille, dans le silence de l'appartement, il entendit des sanglots retenus.

Il poussa doucement la porte, pour ne pas surprendre l'enfant. Seulement, aucune petite silhouette dans le lit.

Dans la pénombre, il dicerna cependant une forme, recroquevillée contre le mur du fond. Elle tenait, ce qui semblait être une couverture à la main.

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