chapitre soixante-huit.

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Justin.

— Pourquoi tes parents sont casse-couilles?!

Lana roule des yeux et rentre dans un autre rayon. Nous sommes tous invités sans exception à l'inauguration de son père, pour son restaurant. Apparemment, ils veulent rencontrer les amis de Lee et ils ne vont pas être déçus de la rencontre parce que je n'ai pas oublié mon séjour à New York. Je n'oublie pas l'affreux pouvoir qu'ils ont sur Lana, à lui faire croire que c'est un problème alors que ce n'est pas le cas. Je suis prêt à leur rentrer dedans si je vois ne serait qu'une larme au coin des yeux de la jolie brune qui me tourne le dos.

Elle cherche un costume dans la boutique où nous sommes rentrés parce que, tenue correcte exigée, je déteste ça. Je n'aime pas spécialement porter un costume avec une cravate mais Lana m'a certifié que je ne suis pas obligé d'en mettre. Ce qui compte, c'est simplement le costume.

— Il est joli celui-là non?

Elle me montre un costume de couleur gris foncé que j'avoue être joli mais je ne lui dirais pas. J'adore voir Lana s'énerver, perdre patience et je sais qu'elle est à deux doigts de m'enfoncer un cintre dans les yeux. Personnellement, j'aimerais lui enfoncer autre chose mais ne perdons pas le fil de la conversation.

— Tu n'aimes pas?

— Je devrais?

— Il est joli Justin et ça change du noir non?

Je souffle et elle commence à taper du pied par terre.

— Fais un petit effort s'il te plaît.

— Je n'aime pas porter ça Lana.

— Très bien alors n'achète rien. Tu n'iras pas et moi non plus alors parce que tu sais que si j'y vais, c'est parce que tu seras avec moi.

Elle est maligne.

— Va pour celui-là.

— Je savais que tu changerais d'avis.

Lana sourit satisfaite et je me retiens de la frapper. Finalement, c'est peut-être moi qui vais lui enfoncer un cintre dans les yeux. Elle n'a même pas regardé le prix et à vrai dire, je m'en fiche. Qu'elle prenne celui qu'elle préfère et je paierais.

— Tu as des chaussures?

— Ouais.

— Noir?

— Oui.

— Tu es sûr?

— Oui Lana, on peut s'en aller?

Elle roule encore des yeux et nous allons à mon plus grand malheur dans la cabine d'essayage. Je dois voir ce que cela donne sur moi selon elle et je me retiens de lui lancer un commentaire désagréable. J'ai donc essayé la chemise avec le pantalon et la veste de costume que Lana a choisi. Le gris foncé a quelques reflets noirs qui donne plutôt bien et j'adore. Lana sourit quand j'en ressors, elle a l'air contente de son choix.

— Il te va bien.

— Tout va bien monsieur?

J'ai envie de rire quand la vendeuse s'approche de moi pour savoir si tout va bien avec le costume. Lana est décomposée et regarde la vendeuse de haut en bas quand elle replace correctement ma veste.

— Oui, très bien.

— Il ne faut pas que la veste et le pantalon soient serrés.

— Bah, c'est vrai que j'ai l'impression que mon pantalon me serre un peu...

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