Hisaé a vécu une histoire d'amour traumatisante, elle surmontera surement jamais cette épreuve.
Kylian lui n'est plus a l'aise dans sa relation avec cette brune qu'il a rencontrer quelque mois plus tot.
Au détour de panier repas, ils réussiront tou...
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Assise autour de la table depuis une bonne vingtaine de minutes, je me questionne sur ceux que je fais ici avant de m'en souvenir. L'anniversaire de maman. Cet événement qui nous réunit tous autour de la grande table familiale comportant mon père, ma mère et mes deux frères. Ce type de dîner prend toujours du temps à passer, qu'est ce que c'est chiant, au moins j'ai mes gyoza (1) et des nikuman (2) .J'en raffoles alors j'en mets tout le temps dans ma bouche pour éviter de parler.
-C'est très bon haha (3), compliment Nao en savourant ses raviolis.
- Arigatō enjeru (3), répond ma mère en lui offrant un sourire.
Je crois que je tiens mon amour pour la cuisine de ma mère, c'est en plus de son potager une des choses qui la passionne.
- Moi, je trouve que les sushis son un peu fade, lance Nori.
Bien sûr, c'est pour me piquer. Tout le monde sait que c'est ma spécialité et que personne ne les fait mieux que moi, mais il faut toujours qu'il ramène sa poire celui-là.
- Moi je les trouve bon tes sushis hana, me rassure mon père. C'est la mauvaise foi dont font preuve certaine qui rende la nourriture fade.
- Tu insinues que je suis injuste dans mon jugement ? demande mon frère en me servant de l'eau.
Je sais bien qu'il l'a fait à contrecœur, mais les règles de bienséance japonaise à table sont obligatoires pour tout le monde. Même si nous sommes des enfants et petits enfants d'immigrés japonais pour ma mère, c'est très important.
Elle a carrément changé mon père, avant il n'en avait rien à faire de son côté japonais, mais apparemment lorsqu'il a rencontré ma mère, il s'est mis au pas. Ma maman est une femme ayant passé son enfance au Japon avant de venir en France pour ses études, même si les universités sont excellentes au Japon elle avait besoin de faire un p'tit « break ».
- Je trouve que mes sushis sont délicieux alors je te prierais de ne pas critiquer ma nourriture, me défendis-je en lui offrant un sourire.
-Je trouve aberrant le fait d'avoir une fille aussi ingrate à cette table, lance t-il de nouveau du tac au tac.
- Cela suffit, aujourd'hui et le jour de mon anniversaire essayer de faire des efforts, baka taba (5)
Nous nous taisons tous les deux en échangent un regard noir. Nous passons le restes des dix minutes à manger et à complimenter ma mère sur son repas, règles de bienséance obligé. Il a fait exprès de finir son verre d'eau à chaque, je me retrouvais dans l'obligation de le resservir ce qui faisait qu'il avait envie de faire pipi, mais ne pouvait pas sortir de table.
- Je ne peux même plus aller pisser, se plaint-il.
- Tu n'avais qu'à ne pas boire autant baka.
- Moi je peux pas aller pisser mais l'autre aller à failli se marier avec un non-japonais mais on lui a donné l'accord , se plaint de nouveau Nori en me faisaient criser.
Alors là, c'est trop. Je refuse qu'il parle d'Andréas, il ne mérite pas de parler de lui.
- Par contre, je t'interdis de parler de lui, si tu as des soucis avec moi règle avec moi, mais je t'interdis strictement de salir la mémoire de mon fiancé !
- IL EST MORT ACCEPTE LE ! crit-il.
- Moi, j'aurais voulu que ce soit toi ! dis-je en me levant de table. Désolé mama.
Je me lève de la table avant de presque courir jusqu'au jardin les larmes aux yeux. Andreas est un sujet sensible auquel je refuse de toucher. Il a été dur pour moi d'accepter sa mort et personne ne comprendra jamais ma douleur. Pour qui se prenait pour me parler ainsi ?
J'entendis derrière moi des bruits de pas lent. La personne se rapproche et pose une main sur mon épaule.
- Je suis désolé hana, souffle la voix de mon père.
-il me manque énormément papa.
Andreas était seul à vraiment me comprendre, je donnerais tout pour être à nouveau dans ses bras. Je n'ai jamais aimé un homme comme.
Je l'ai aimé et jamais un homme ne m'a aimé comme ça. Dans ses bras, je me sentais bien, sécurité loin de tout danger. Mon amour, je voudrais tellement l'avoir de nouveau dans mes bras.
Mon père m'aide à m'asseoir sur le fauteuil du perron alors que les larmes refont surface, j'aurais tellement voulu lui dire que je l'aime au moins une dernière fois.
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(1) et (2) spécialité japonaises (3) Merci mon ange (4) ma fleure (5) bande d'idiot
