Hisaé a vécu une histoire d'amour traumatisante, elle surmontera surement jamais cette épreuve.
Kylian lui n'est plus a l'aise dans sa relation avec cette brune qu'il a rencontrer quelque mois plus tot.
Au détour de panier repas, ils réussiront tou...
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( Hisaé x Andréas)
🦋チャプタートゥエルブ🦋
Je range mes crêpes dans le frigo avant de prendre une bouteille de lait de chèvre que dépose sur la table de la cuisine. Je m'avance ensuite jusqu'à l'étagère ou conserve toute mes tasse, j'en ai une vraie collection pour chaque ville ou j'ai été depuis le début de l'année. Quinze au total, ce n'est pas énorme, mais voilà. Deux en Asie du Sud, huit en Europe de l'Est, trois en France et deux Afrique du Nord. J'essaie de viser l'Afrique central depuis un moment, ou peux être bien que je vais céder et que je vais aller au Japon avec Naika.
Plus j'y pense, plus l'idée est tentante, mais la dernière fois que j'avais prévu d'y aller. C'était avec Andréas et je ne me vois pas aller là-bas maintenant. Je me sens déjà assez coupable de laisser Kylian me faire des avances, alors faire comme si mes projets avec Andréas ne sent maintenant que des souvenirs me brise un peu plus le cœur. Je n'arrive pas à sortir l'amour de ma vie de mon cœur, mais comment est ce qu'on oublie une partie de soi. L'amour avec lui, je le voyais comme un voyage sans fin, comme un film en 3 d, une chanson en cour de productions. Je ne voyais aucune fin à notre amour, jusqu'à ce que la vie me rappel qu'aucun rêve ne dure longtemps.
Une larme dévale ma joue puis une deuxième avant que je n'éclate totalement. J'ai l'impression d'être face à un bruit de vieux ballons crevé. Mon cœur se resserre est j'ai l'impression de revivre une deuxième l'annonce de sa mort.
On tambourine à la porte alors que je mets une tarte dans le four, maman s'empresse d'aller ouvrir. Je la rejoins juste après en attachant mes cheveux en chignon, ils sont si longs et m'arrivent dans le bas du dos que j'envisage de les couper.
- Hisaé, dit ma mère dans un soupir. Ma chérie, je suis désolé.
Je fronce les sourcils ne comprennent pas, je me mets à ses côtés en regardant deux hommes en uniformes de l'armée se tenant devant moi. Sans comprendre pourquoi je sens mon cœur battre de plus en plus fort dans ma poitrine. L'un d'eux tient une veste soigneusement plié dans ses bras en me fixant l'air désolée. Non. Non. Non. Pas Andréas.
- Nous sommes désolées, mademoiselle, le lieutenant-colonel Andréas Davies a péri en sauvant son pays avec honneur...
Je n'entends plus la fin de sa phrase, mon cœur bats de plus en plus vite. Mes jambes flanchent sous mon poids alors que ma vision devient trouble. Je sens ma gorge se nouer et les bras de ma mère me soutenir pour ne pas que je ne m'étale par terre, une quinte de toux s'empare de moi en même temps que des larme dévales mes joues.
-Non, je ne vous supplie pas lui, pas mon Andréas.
L'homme qui a annoncé la nouvelle se met à ma hauteur en me lançant un regard bienveillant.
